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Critique de Jobia


Il faut s'être nourri de terre, de vent et de lumière d'abord, pour devenir cette voix, humble et habitée. Au tournant de deux vers, et d'un troisième, Jean Métellus agrège la nature et le symbole avec un rien :

Les baies du jour peuplent ma vision
Les premiers épis du printemps ont trop souffert
Ils sèment maintenant une force inouïe

C'est un chant d'exil, de ces premiers exils où l'on entend l'appel et la solitude. C'est une quête de réminiscence, une peinture profonde du terroir, ce sont des voeux de joie adressés à l'avenir. La force d'écriture s'exprime au court comme au long et le lecteur se laisse embarquer.
On voudrait presque faire le voyage, si ce n'était la douloureuse et trop longue actualité.
Peut-être relire, alors... et patienter.

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