L'aconit (aconitum napellus), cette fleur bleue dangereuse et mortelle, haute comme un homme, est au coeur de la nouvelle de
Meyrink. Un homme raconte aux pécheurs ou aux pêcheurs, son rapport mystique à la plante toxique. Comment cette plante le poursuit, le vampirise - comment elle se fortifie de son sang. Lors d'une soirée au clair de lune, il revient sur son parcours d'homme de foi ; il raconte pourquoi il s'éloigne désormais du soleil, pourquoi il fuit la lumière, pourquoi il se penche vers l'abîme de la terre, parce qu'il est attiré par le néant, et il explique les raisons pour lesquelles il sonde le lac, dans l'espoir de "toucher le fond".
"Vanité des vanités, dit
L Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité."
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