Noirceur, mélancolie, post adolescence et quête d'identité sont ici au programme sous forme de différentes nouvelles se recoupant à la manière de Shortcuts d'Altman. On rentre dans ce quotidien noir, psychédélique d'une jeunesse perdue que l'on situe en Lorraine ou en Allemagne (d'après les origines de Pirus) et le dessin hypnotique ne nous lâche pas. Ils s'emmerdent, fument, boivent et gobent. La magnifique atmosphère glauque est à rapprocher de celle de Clowes (« Comme un gant de velours pris dans la fonte » chez Cornélius), c'est dire si c'est de la bonne…
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