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Critique de Davalian
Le guide Michelin fait partie de ces références que tout un chacun connaît sans pour autant avoir mis la main dessus. du coup sa découverte peut laisser pantois... et justifier certaines représentations négatives.
Un bref coup d'oeil veut nous faire croire que l'édition est moderne. le format assez ramassé, la couleur rouge, les graphismes sympathiques donnent un côté contemporain qui ne résiste pas à un examen plus poussé. le format est ramassé mais lourd. Il faudra compter un peu plus de mille neuf cent pages... d'un papier de très mauvaise qualité qui se plie et se froisse très facilement. le guide est donc délicat à manier et à emporter avec soi. Dommage, car la mise en page reste sobre et soignée.
La présentation n'est guère alléchante, ni même pratique. Après quelques pages peu utiles, pour ne pas dire franchement inutiles, nous voilà plongés dans la quintessence du Michelin. Et là, surprise : les bonnes adresses sont classées par ordre alphabétique du nom des villes. le système est très peu commode, surtout en vadrouille. Un classement intermédiaire par département aurait été ô combien bienvenu. Certes l'on nous rajoute parfois des plans et index mais tout cela ne sert à pas grand chose.
Sur le fonds, le guide propose des bonnes adresses pour dormir et manger... logique ! Sauf qu'aucune indication n'est donnée sur la méthode de sélection et d'évaluation. Certes, il y a une page sur les engagements des évaluateurs mais tout cela est bien vague. Sans surprise, il s'agit essentiellement d'endroits assez chics. Pourtant, peu importe où l'on vit et où l'on passe, l'on s'aperçoit que d'autres établissements auraient pu figurer ici et qu'ils étaient déjà ouverts en 2014.
Les chroniques laissées sont ramassées au possible. Une critique en quelques lignes (moins de 10, avec des pictogrammes en moyenne) cela fait court... trop pour favoriser tel ou tel couvert au détriment d'un autre. D'ailleurs les termes d'avis, de chronique ou de critique sont franchement trop élogieux car bon nombre d'articles sont à la limite de la description. du coup, l'on est rapidement tenté de recourir à d'autres supports. Et l'on ne peut que compatir avec les équipes qui travaillent durement dans des milieux difficiles qui attendent avec angoisse ce verdict annuel considéré comme incontournable. Tout ça pour cela...
Pour un premier contact, l'édition 2015 du guide Michelin ne laisse donc pas une forte impression. Si l'emballage commercial peut séduire en misant sur un côté moderne, bien dans l'air du temps, le contenu lui accuse un retard et se révèle passé de mode. L'élitisme ne peut ici servir d'excuse, tant le propos est léger, à la limite de l'inconsistance.
Un bref coup d'oeil veut nous faire croire que l'édition est moderne. le format assez ramassé, la couleur rouge, les graphismes sympathiques donnent un côté contemporain qui ne résiste pas à un examen plus poussé. le format est ramassé mais lourd. Il faudra compter un peu plus de mille neuf cent pages... d'un papier de très mauvaise qualité qui se plie et se froisse très facilement. le guide est donc délicat à manier et à emporter avec soi. Dommage, car la mise en page reste sobre et soignée.
La présentation n'est guère alléchante, ni même pratique. Après quelques pages peu utiles, pour ne pas dire franchement inutiles, nous voilà plongés dans la quintessence du Michelin. Et là, surprise : les bonnes adresses sont classées par ordre alphabétique du nom des villes. le système est très peu commode, surtout en vadrouille. Un classement intermédiaire par département aurait été ô combien bienvenu. Certes l'on nous rajoute parfois des plans et index mais tout cela ne sert à pas grand chose.
Sur le fonds, le guide propose des bonnes adresses pour dormir et manger... logique ! Sauf qu'aucune indication n'est donnée sur la méthode de sélection et d'évaluation. Certes, il y a une page sur les engagements des évaluateurs mais tout cela est bien vague. Sans surprise, il s'agit essentiellement d'endroits assez chics. Pourtant, peu importe où l'on vit et où l'on passe, l'on s'aperçoit que d'autres établissements auraient pu figurer ici et qu'ils étaient déjà ouverts en 2014.
Les chroniques laissées sont ramassées au possible. Une critique en quelques lignes (moins de 10, avec des pictogrammes en moyenne) cela fait court... trop pour favoriser tel ou tel couvert au détriment d'un autre. D'ailleurs les termes d'avis, de chronique ou de critique sont franchement trop élogieux car bon nombre d'articles sont à la limite de la description. du coup, l'on est rapidement tenté de recourir à d'autres supports. Et l'on ne peut que compatir avec les équipes qui travaillent durement dans des milieux difficiles qui attendent avec angoisse ce verdict annuel considéré comme incontournable. Tout ça pour cela...
Pour un premier contact, l'édition 2015 du guide Michelin ne laisse donc pas une forte impression. Si l'emballage commercial peut séduire en misant sur un côté moderne, bien dans l'air du temps, le contenu lui accuse un retard et se révèle passé de mode. L'élitisme ne peut ici servir d'excuse, tant le propos est léger, à la limite de l'inconsistance.
