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Critique de florencem


Nous avançons toujours doucement mais sûrement, et je ne vais toujours pas m'en plaindre. J'aime beaucoup le rythme qui s'est installé, et il y a un très bon équilibre entre les scènes de vie et celles qui se consacrent à l'intrigue principale. Je ne pensais d'ailleurs pas que certains éléments des tomes précédents de Karneval auraient autant d'intérêt par la suite. Pour moi, ils étaient « anecdotiques » mais comme je le faisais remarquer dans ma chronique précédente, chaque détail a son importance.

Trois axes se dessinent dans ce tome huit. le premier et probablement le plus intéressant : la relation entre Karoku et Nai. Bon, relation est peut-être un grand mot vu comment les choses se passent, mais les interactions qu'ils ont, bien que douloureuses, titillent clairement ma curiosité. Nai est toujours aussi adorable et prend énormément sur lui. Impossible de ne pas aimer ce petit bonhomme. Et à côté de cela, Karoku le rejette plus ou moins. On sait depuis le tome sept que c'est un mécanisme de défense implanté en lui, mais c'est douloureux à voir, surtout que ce dernier s'en veut de réagir de la sorte. Et c'est là que je me dis que Kafka est quand même sacrément vicieux d'avoir pensé à insérer un tel mécanisme dans le jeune homme au cas où Nai le rejoindrait. Reste à savoir pourquoi maintenant. Tout cela est trop intriguant !!

Le deuxième axe est plus centré sur les missions en cours de Circus. La vente de drogue et les trahisons au sein de l'organisation sont les principales préoccupations de nos héros. Bien que ces missions soient sympathiques, car elles amènent de l'action, j'avoue que pour l'instant ce sont les passages dont je raffole le moins. Je suis vraiment plus dans le relationnel avec ce manga. Alors bien sûr, le but ultime est de vaincre Kafka, mais pour l'instant ce sont plutôt des sous-fifres que l'on voit, et on voit les membres de l'organisation tâtonner. Donc pas de gros poissons à l'horizon, et un intérêt un peu moindre pour le coup.

L'intégration de Gareki ensuite. Enfin intégration… je ne sais pas si c'est le bon mot. Il s'habitue à l'école et il va sûrement faire partie des meilleurs élèves de sa promotion, mais pour l'instant il reste assez distant avec les autres. Sauf Tsubame, mais étant donné qu'elle est sa soeur adoptive, cela ne compte pas vraiment. Pour moi, il n'a pas réellement besoin de créer des liens, car il a déjà trouvé sa famille, même s'il n'en a pas encore pris conscience, mais il y a des détails qui ne trompent pas. le sourire quand il reçoit un mail de Yogi en dit bien assez. Sa carapace s'est fendillée, et c'est tant mieux. de plus, je pense qu'il a pour objectif de finir rapidement ses études pour revenir au deuxième navire. Là encore, conscient ou pas, il veut être à la hauteur de ses proches pour les aider et ne plus être un poids. Il a énormément changé et on ne peut que s'en rendre compte ici.

Comment faire pour ne pas me répéter… J'ai hâte de lire la suite ? Parce que ce tome huit de Karneval est toujours d'un excellent niveau et que franchement, je ne vois rien à redire…
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