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Critique de Cigale17


Dans les années 50, Isabeau le Du, orphelin sorti du rang, travaille sans enthousiasme pour le notaire alcoolique d'un petit village de Bretagne, près de la côte d'Émeraude. Mais voilà que, à l'occasion du décès de la châtelaine, Catherine Lozac'mher, il va faire équipe avec Évariste Fauconnier, notaire venu de la capitale, habitué à s'occuper d'une clientèle fortunée. On va comprendre très vite que la généreuse châtelaine a été assassinée et… qu'elle n'est pas la seule ! Les deux enquêteurs vont se trouver confrontés à des assassins en chair et en os, mais aussi à une horde de personnages invisibles, plus ou moins bien disposés à leur égard.
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Le duo formé par Isabeau et Évariste fonctionne de la même manière que celui de Holmes et Watson : un excentrique (Évariste) et un pragmatique (Isabeau). Les différences entre les deux enquêteurs marquent cependant leur relation d'une manière qui m'a parfois dérangée : le maître et l'apprenti, le riche et le pauvre, le cultivé et l'inculte. Bref, sous l'apparente gentillesse d'Évariste, naturellement arrogant et assez imbu de sa personne, j'ai décelé une bonne dose de condescendance que j'espère volontaire de la part de l'auteure. L'autre duo que composent les deux enfants adoptés par Catherine Lozac'mher, Dorian et Agathe, se conforme aussi à pas mal de clichés que je ne développerai pas afin de ne rien dévoiler sur leur personnalité.
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Déçue, déçue, je suis… L'intéressante critique très incitative d'@ange77 et le titre accrocheur du roman m'ont orientée vers cette auteure que je ne connaissais pas. Mais je n'ai pas accroché à l'histoire et j'ai trouvé le style agaçant. Dur : c'est un livre qui m'a donné envie de faire mon prof… On trouve presque toujours quelques coquilles dans les écrits d'aujourd'hui ; pour ma part, j'en laisse, même en faisant attention. Les exigences des éditeurs se sont beaucoup assouplies, je crois, mais dans J'agonise fort bien, merci, il y en a tellement ! au point où ça devient franchement dérangeant. Allez, soyons généreuse et passons sur les coquilles. Que dire de la syntaxe ! Je ne relèverai pas d'exemple : lisez la chronique écrite par @Iboo, de nombreuses erreurs y sont épinglées. J'aurais dû me méfier : il y a un point final au titre sur la page couverture et des majuscules à tous les mots qui composent la raison sociale de l'éditeur… Dans certaines descriptions, j'ai eu l'impression qu'Oren Miller avait un dictionnaire visuel devant elle, et qu'elle se faisait fort de l'employer dans ses descriptions. Pourquoi pas ? le problème, c'est que ça se sent… J'ai trouvé l'écriture laborieuse (voir la citation), les (très nombreux) dialogues creux et l'histoire d'amour convenue. Les tentatives d'humour souvent soulignées pour s'assurer que le lecteur a compris m'ont déplu. Je me rends bien compte que, au vu des critiques plus qu'enthousiastes de nombreuses lectrices, je me suis fourvoyée : ce type de livre n'est assurément pas pour moi.
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