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Critique de patlam
Désavoué par une partie de sa hiérarchie, accablé par un divorce et la mort de son équipier, le capitaine Jason Cusack se voit relégué au SRPJ de Bordeaux. Toujours dans le viseur de l'IGPN, il est contraint, par la force des choses, de seconder un officier de la Section de Recherches pour enquêter sur un effroyable meurtre perpétré à Arcachon. Une enquête complexe et scabreuse sur fond de satanisme pour un duo atypique aux forts caractères qui va devoir composer avec les évènements tout en surmontant leur a priori.
En abandonnant pour un temps le commandant Gerfaut dont les aventures tournent quelque peu en rond, Gilles Milo-Vacéri réaffirme son aptitude à imaginer des histoires aussi horrifiques que captivantes. Il met en scène des personnages différents, dénués de capacités de réflexion hors normes, de réputation légendaire mais avec leurs démons, leurs contradictions, leurs failles et une sensibilité profonde. L'auteur s'attarde en parallèle sur les difficultés éprouvées par les forces de l'ordre Inhérentes au manque d'effectifs, à la surcharge de travail, aux réalités du terrain, aux restrictions imposées par le contexte juridique. L'enquête oscille entre le fantastique, la vengeance, le sectarisme et la folie criminelle. Gilles Milo-Vacéri ne ménage pas ses enquêteurs qui de fausses pistes en manipulations diaboliques, en passant par de surprenantes révélations, vont accumuler les écueils et les déconvenues. Un récit rythmé au suspense prenant qui multiplie les rebondissements et les faux-semblants. L'écriture est soignée, les personnages aussi attachants qu'énergiques, les meurtriers d'une intelligence machiavélique et les descriptions toujours aussi visuelles.
En dépit d'un épilogue convenu et du fait que la romance entre les enquêteurs, de même que l'antagonisme avec la procureure ne s'imposaient pas pour l'intérêt de l'intrigue, Diabolica reste un thriller efficace, sombre et angoissant, largement digne d'intérêt pour ravir les amateurs du genre.
En abandonnant pour un temps le commandant Gerfaut dont les aventures tournent quelque peu en rond, Gilles Milo-Vacéri réaffirme son aptitude à imaginer des histoires aussi horrifiques que captivantes. Il met en scène des personnages différents, dénués de capacités de réflexion hors normes, de réputation légendaire mais avec leurs démons, leurs contradictions, leurs failles et une sensibilité profonde. L'auteur s'attarde en parallèle sur les difficultés éprouvées par les forces de l'ordre Inhérentes au manque d'effectifs, à la surcharge de travail, aux réalités du terrain, aux restrictions imposées par le contexte juridique. L'enquête oscille entre le fantastique, la vengeance, le sectarisme et la folie criminelle. Gilles Milo-Vacéri ne ménage pas ses enquêteurs qui de fausses pistes en manipulations diaboliques, en passant par de surprenantes révélations, vont accumuler les écueils et les déconvenues. Un récit rythmé au suspense prenant qui multiplie les rebondissements et les faux-semblants. L'écriture est soignée, les personnages aussi attachants qu'énergiques, les meurtriers d'une intelligence machiavélique et les descriptions toujours aussi visuelles.
En dépit d'un épilogue convenu et du fait que la romance entre les enquêteurs, de même que l'antagonisme avec la procureure ne s'imposaient pas pour l'intérêt de l'intrigue, Diabolica reste un thriller efficace, sombre et angoissant, largement digne d'intérêt pour ravir les amateurs du genre.
