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Critique de secondo


Voilà un roman qui sera un parfait scénario pour un film d'action américain à gros budget.
Ça fonctionne très bien, tous les ingrédients pour ferrer le lecteur sont en place avec un quatuor de choc de personnages gentils divisé en 2 couples représentatifs, Zofia et son Karol et Lisa et son Anatol. le tout sur fond d'espionnage ici et maintenant avec un démarrage à la seconde guerre mondiale au coeur d'un pillage d'oeuvre d'art, de toiles de maitre exactement, organisé par les nazis.
Inévitablement on retrouve le méchant tueur à gages aux multiples identités qui suit inexorablement le quatuor. Bien sûr l'inavouable secret sera dévoilé à la fin du livre et au bout du chemin tortueux et dangereux que prendront les personnages/acteurs pour le rendre visible à la face du monde.
En lisant on pense inévitablement à divers films dont Mission Impossible pour le côté équipe restreinte devant s'acquitter d'une mission à priori non réalisable, à 0céan Eleven pour le charisme du chef d'équipe et l'originalité des membres choisis, à Shining aussi pour la référence cachée à l'hôtel Overlook dans lequel évolue une Wendy perdue, un enfant et un écrivain énigmatique, et bien sûr à Indiana Jones pour la recherche de l'élément artistique perdu, élément qui se trouve être la pierre angulaire de tout un système et de tout un scandale mondial. On pense également au policier Je suis Pilgrim de Terry Hayes qui a le même tempo et la même toile de fond d'espionnage très actuel aux quatre coins de la planète, le tout enrobé dans un contexte de crime contre l'humanité et de révélation qui risque de chambouler l'opinion et les certitudes de beaucoup au sujet des pays et de leurs dirigeants.
L'écriture n'est pas vraiment originale, un peu rêche, truffée de facilités et de niaiseries sentimentales surtout quand sont décrites les relations au sein des deux couples. Mais là aussi le lecteur se demande si la cible de ce livre n'est pas le plus grand nombre au détriment d'une intransigeance littéraire. Heureusement que l'auteur nous signale dans son mot de la fin que « la version française est probablement meilleure que l'original polonais » !
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