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Critique de JIEMDE


À l'image de ces cuisiniers cathodiques qu'on nous inflige constamment et qui trouvent dans la "revisite" la quintessence de leur art, Céline Minard continue de passer en revue ses gammes de genres littéraires. Sauf que dans son cas, c'est plutôt réussi !

Ainsi, après le western ou l'épopée en montagne hier, elle nous livre avec Bacchantes et beaucoup d'adresse, une "revisite" du livre de braquage, dont elle reprend les codes en y ajoutant sa marque personnelle, la profondeur.

Alors qu'un typhon menace Hong-Kong et que ses habitants s'apprêtent à se calfeutrer pour de longues heures, 3 femmes, la Bombe, la Brune et la Clown sont retranchées dans le bunker alpha. C'est la plus grande cave à vin du monde imaginée par Ethan Coetzer et remplie des bouteilles les plus illustres pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars. Une flic, Jackie Tchan et un consultant-négociateur Marwan Cherry, tentent d'en finir au plus vite avant que le typhon n'empêche toute intervention.

Chacun de ces personnages est caricaturé à l'extrême, de la flic sur les nerfs et pressée d'intervenir, au consultant dépassé, en passant par ces 3 Bacchantes, adoratrices de Bacchus autant que femmes exubérantes et débauchées.

Céline Minard réussit à la fois à nous plonger dans son atmosphère tendue dès ses premières lignes, puis à nous inviter à une approche hédoniste et jouissive de la vie et de la possession, où l'ivresse transcende et transforme. Le tout en une simple petite centaine de pages où chaque mot compte et joue son rôle : chapeau !
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