AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de topocl


La police de Hong Kong est sur les dents. Trois braqueuses punko-foldingues et un rat ont investi une cave à vin géante, logée dans d‘anciens bunkers anglais hypersécurisés, où un homme d'affaire astucieux - et aux dents longues - héberge les millésimes au prix inestimables de tous les plus riches collectionneurs de la planète, qui souhaitent ainsi échapper au fisc. L'image délirante et symbolique d ‘une société capitaliste où la dérive n'a plus que les limites de l'imagination.

Les trois braqueuses sont beaucoup mieux organisées que la police, qu'elles narguent avec d'autant plus de plaisir et de provocations que, on le comprend peu à peu, leurs intentions sont simplement de monter un bon coup pour se moquer des riches et des puissants. Un typhon arrive dans 15 heures et il n'y a pas de temps à perdre.

La fin est des plus opaques, j'ai été rassurée en constatant sur ce site que je n'étais pas la seule à n'y avoir rien compris.

Si on prend ça comme une galéjade, une satire de roman noir, une bonne blague qui cherche à démonter un certains nombre de stéréotypes, c'est assez cocasse et réussi.
Si on prend ça comme un roman de littérature, c'est d'une maigreur qui laisse affamée, et songeuse à l'idée que j'aurais pu laisser 13 euros 50 là-dedans (on ne peut même pas dire "Ne perdez pas votre temps" tellement c'est court). Les pieds de nez astucieux et fariboles rigolotes ne suffisent pas à compenser le manque d'intrigue, les pistes lancées non abouties, la superficialité du truc et des personnages.

Bon, Céline Minard, c'était marrant, cette bonne blague écrite à la va-vite, on dirait un défi lancé à la sortie d'un stage d'oenologie. Mais ça c'est bon pour une soirée comique entre copains. Quand est-ce que vous repassez à la littérature ?
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}