Le cercle

Ce roman souffre malheureusement de deux gros défauts. le premier touche au lieu de l'action, Marsac, Cambridge français imaginaire. L'auteur échoue complètement à donner la moindre vraisemblance à cette ville universitaire française improbable, et la lecture est sans cesse perturbée par l'accumulation de clichés sur le monde académique et estudiantin. La litanie des titres de morceaux de musique écoutés par les personnages, et les flatteries envers le lecteur.rice (livres vs foot et télé) ne contribuent pas à aider celui-ci ou celle-ci à rentrer dans le roman.

Le second défaut touche au manque de professionnalisme des enquêteurs. de fait, il n'y a pas d'enquête, et le personage principal navigue à vue, sans ligne directrice. C'est même sa fille qui met l'enquête sur le droit chemin, dans une scène digne du Club des cinq. Les enquêteurs ne se concertent pas et agissent solitairement en dépit du bon sens (Oh! la scène du visonnage des films des caméras de la banque).

Le précédent roman, glacé, avait ses faiblesses, mais l'ambiance générale les rattrapait. Ce n'est pas le cas du cercle, à la lecture duquel on ne sort de l'ennui que rarement, à la lecture de quelques chapitres non pollués par les défauts mentionnés ci-dessus.