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Critique de LesAutomnHalles


Lorsque qu'Avraham Avraham, policier au commissariat d'Holon, banlieue de Tel Aviv, reçoit la mère d'Ofer Sharabi venue signaler la disparition de ce dernier, un lycéen de 16 ans, il se contente de la rassurer pensant à une fugue d'ado. Mais le jeune homme semble s'être littéralement volatilisé. Aucune trace de lui ce mercredi matin jour de sa disparition…

Commence alors une histoire labyrinthique et l'auteur, Dror Mishani, a beau affirmer que la littérature policière n'existe quasiment pas en Israël, il nous en offre là un exemple particulièrement réussi. Un policier presque quadra, célibataire, peu enclin à cuisiner, fasciné par les séries policières à la télé dont il débusque les incohérences ; mais aussi prompt à croire ce que racontent tous les suspects – et Dieu sait s'il y en a à commencer par cet étrange prof d'anglais, voisin du disparu et qui lui avait donné des cours particuliers.

Avraham Avraham est plus proche d'un Kurt Wallander que d'un Hercule Poirot. Il fait même preuve d'empathie à l'égard de ceux qu'il interroge. Une attitude bien éloignée de celle du jeune loup « brillantissime » qu'on lui a collé dans son équipe et dont les dents rayent le parquet. Pourtant c'est bien lui, le flic un peu mou, qui dénouera le noeud compliqué de l'enquête non sans nous avoir baladés dans les méandres de l'âme humaine.

La littérature policière n'existerait pas en Israël, dit-on, Dror Mishani vient pourtant de l'inventer pour notre plus grand plaisir…
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