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Critique de florencem


Ça y est voilà le dernier tome de ce shojo tout mignon. J'ai passé un excellent moment avec I fell in love after school, et je ne regrette pas de m'être lancée sur un coup de tête. Rien de révolutionnaire dans le genre, mais personnellement, ce n'est pas ce que je recherche. Ici les sentiments sont bien exploités, l'histoire est adorable tout en mettant en avant un âge difficile ainsi que des événements douloureux tels que le deuil et l'acceptation de soi. Haruka Mitsui nous offre en plus un trait fluide et tout en rondeur qui ajoute une douceur supplémentaire à cette petite romance. Tout ce que j'adore.

Après la déclaration de Kuze, qui était le fil conducteur de l'histoire, je ne m'attendais pas forcément à de grands chamboulements. En soi, on pourrait dire que ce dernier tome n'est pas essentiel. J'ai beaucoup apprécié ma lecture, attention, mais avec un peu de recul, il est pour moi un peu un tome bonus. Il permet notamment de prolonger le chemin que nos deux héros ont pu parcourir depuis le début, et aussi de bien poser la romance qui s'était établie.

En soi, je dirais que ce dernier volume a ce petit quelque chose d'apaisant. le fait de le lire et de voir tous nos héros avec le sourire, le regard posé sur l'avenir permet de conclure la saga sans aucune nostalgie et avec la sensation que nos adolescents ont enfin trouver leur voie et un équilibre. le voyage de Kao et de Kuze a enfin trouvé le bon chemin à suivre. La première se rend compte qu'elle a pu s'épanouir et ne plus être transparente. le second a compris que son deuil n'était pas une barrière infranchissable.

Alors oui, on peut se dire que pour Kao une grande partie de son évolution est centrée sur Kuze, et je n'aime pas forcément l'idée de se dire que notre héroïne est sortie de sa coquille grâce (à cause) d'un garçon… Il y a un peu de ça, il ne faut pas se mentir. Et en même temps, Kuze est, à mon sens, un tremplin. Notre jeune héros est parfait, je ne le dénigre pas du tout, mais je veux croire que Kao ira encore plus loin, et que quand elle grandira son petit-ami ne sera pas tout le centre de son univers, qu'elle cherchera plus loin encore. Un premier pas en quelque sorte. Pour Kuze, l'acceptation a été un processus lent mais bénéfique. Faire son deuil, apprendre à ne plus culpabiliser, à accepter aussi de souffrir de nouveau ne sont pas des choses faciles et encore moins à cet âge. Il l'exprime très bien en disant qu'il a envie de nouveau de se sentir heureux avec de toutes petites choses. Et c'est assez merveilleux de voir cet adolescent meurtri se confier, et retrouver un réel sourire.

La romance est aussi très mignonne. Kao n'a jamais eu de petit-ami, elle est donc assez déboussolée. Mais, et c'est ce que j'adore chez elle, c'est qu'elle n'a pas peur de mettre des mots sur ce qu'elle ressent, même si elle ne le comprend pas. Elle a compris qu'avec Kuze, elle devait communiquer, même si parfois, c'est douloureux. Et je suis une grande fan de la communication ! On voit combien elle peut créer de petits miracles.

Les amis de nos héros font aussi de nombreuses apparitions, nous donnant l'occasion de voir des scènes adorables et pleines de tendresse et de taquineries. Il y a une ambiance très solaire dans ce dernier tome de I fell in love after school, avec de l'espoir et un regard vers l'avenir, certes incertain, mais qui est aussi promis à de nombreuses autres aventures.

Un shojo donc mignon tout plein, avec un graphisme élégant et doux qui aborde des sujets légers comme plus douloureux. Une bonne dose d'amitié, de positivité et la possibilité de voir grandir des héros attachants, forts et fragiles à la fois.
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