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Critique de Alfaric


Dans ce tome 16 c'est la suite et fin de du cycle des enfants perdus qui appartient à l'ère des châtiments, avec le dernier acte de l'affrontement entre Guts le chevalier noir qualifié de faucon des ténèbres et de Rosine l'Apôtre matricide, parricide et infanticide... Et le mangaka Kentaro Miura n'épargne rien ni personne, à commencer par ses lecteurs et ses lectrices : entre "Peter Pan" de J.M. Barrie et "Sa Majesté des mouches" de William Golding il nous offre une version horrifique de grands classiques, mais plus l'affrontement au sommet avance et plus la frontière se brouille entre la démone habitée par un rêve qui jusqu'au bout souhaite préserver sa relation avec son amie d'enfance Jill, et un humain habité par un cauchemar qui jusqu'au bout souhaite accomplir sa mission quoi qu'il puisse lui ne coûter et quoi qu'il puisse en résulter (si Rosine avait su sortir du Côté Obscur, s'extirper du cœur des ténèbres et de la folie des hommes, quel monde aurait-elle pu créer ?)... Mais on se saura jamais jusqu'où Guts était prêt à aller puisque la troupe des chaînes d'acier sacrées intervient avant l'hallali !
Jill supplie de ton son cœur Guts de l'emmener avec lui, mais le chevalier noir au cœur d'or n'est pas encore prêt à incarner l'Espoir : c'est avec un cynisme totalement calculé qu'il lui montre le mauvais côté de l'existence pour la dissuader de poursuivre sa route avec lui, et c'est donc avec un infinie tristesse que chacun part de son côté pour se battre sur son propre champ de bataille... C'est à ce moment que les troupes spéciales de la papauté tombent à bras raccourcis sur un chevalier noir blessé et épuisé, et ce dernier leur oppose une vaillante résistance et tente le tout pour le tout avant de succomber et d'être fait prisonnier. Leur chef Farnèse qui est née avec une cuillère d'argent dans la bouche a des réponses toutes faites sur l'existence, et Guts qui a vu l'envers du décor de ladite existence n'a aucune envie de débattre avec elle et ses subordonnés...
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