Bon, il faut bien l'avouer, je suis mitigé sur la direction que prend Berserk. Je ne vais pas revenir sur les qualités exceptionnelles du graphisme qui nous offre des plages démentes, où la Dark-Fantasy est à son sommet.
Le problème vient du scénario à deux têtes, où d'un côté nous suivons avec fascination et inquiétude la relation fusionnelle et destructrice de Guts avec son armure, et de l'autre une aventure aquatique avec son lot de démons. Et c'est là que j'ai un peu peur, car il y a un manque d'enjeux qui ne peut m'empêcher de penser à un côté "remplissage" malgré la virtuosité de l'ensemble. C'est un écueil qu'on retrouve hélas dans les séries longues, qu'elles soient littéraires ou télévisées. Ceci étant dit, Berserk est toujours un grand moment de lecture épique et délirant.
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