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Critique de chapochapi


Dans un futur indéterminé, les hommes vivent loin de la nature sauvage et ne circulent dans les contrées qu'avec des masques filtrants.
Car dans ce monde post apocalyptique, la nature a repris ses droits et tue l'humain. de cette immense forêt étrange, sombre et infectée, sortent des créatures qui répandent leurs miasmes sur les terres encore fertiles et empoisonnent les hommes.
A cette guerre entre l'humain et la forêt s'ajoute une autre : celle pour la conquête des territoires encore viables. Dans ce monde où la nature est dangereuse pour l'homme et où l'espace vital diminue rapidement, Nausicaa, fille du chef de clan de la Vallée du vent, fait figure d'exception.

La jeune fille n'a pas peur de cette forêt envahissante et cherche même à la comprendre. et elle va rapidement s'apercevoir que ce ne sont pas les plantes qui sont infectées mais le sol qui les nourrit, que la forêt n'est pas dangereuse mais est le seul moyen qu'a trouvé l'écosystème de se régénérer. la forêt grandit, avale tout pour purifier un sol abimé par l'homme.

Nausicaa va devoir mener une double guerre : celle qui décidera de la survie de son clan, celle qui décidera de la survie de la forêt et donc de la terre.

Comme toujours, Miyazaki engage une réflexion sur l'innocence, seule à même de percevoir le vrai, le bon. et comme toujours, sa réflexion se fait écologique. l'homme qui a détruit la terre n'est pas même capable de reconnaître les efforts menés par la planète pour se reconstruire. Il engage en permanence une guerre contre sa propre survie et s'aveugle sur son sort par des futilités (la guerre des clans domine sur la compréhension de l'écosystème).

cette oeuvre des années 1980 est plus d'actualité que jamais.
quant à la qualité esthétique, il n'y a rien à dire : Miyazaki maîtrise parfaitement son trait, le rythme du récit, les émotions et n'écrase jamais son lecteur sous le poids des critiques. c'est à ce dernier de se faire sa propre réflexion.
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