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Critique de Eleanara


Black Alice n'est pas un shojo mignon avec de doux personnages : au contraire, les personnages peuvent nous déranger, nous choquer et nous surprendre et certaines péripéties peuvent gêner certain.e.s lecteur.ice.s. Si le style graphique ne correspond pas habituellement à ce que j'apprécie, j'ai été emportée par l'atmosphère mystérieuse et gothique du manga. On fait la connaissance d'Agnieszka, une jeune noble qui se fiance et fête son anniversaire aux côtés de ses amis à Viennes au début des années 1900. A cette occasion, un certain Dimitri lui fait une visite surprise pour lui jouer un morceau au piano. Son talent et sa venue ne sont pas les choses surprenantes de cette soirée : Agnieszka apprend également que son fiancé fréquente quelqu'un d'autre en secret… le lecteur, lui, réalise bien qu'un lien s'est créé entre Agnieszka et Dimitri au fil des années : la narration nous embarque dans leur passé, au moment de leur rencontre, et comment leur relation a évolué au fil du temps. Il apparaît clairement que Dimitri éprouve des sentiments pour la jeune fille, ou du moins, qu'il a une grande fascination pour elle, qui représente la jeune fille dans tout ce qu'il y a de plus innocent, noble, inatteignable pour lui, cet homme roturier. Ce dernier va alors connaitre certains bouleversements dans sa vie, notamment… sa transformation en vampire ! La figure vampirique est très spécifique à l'univers qu'a créé LE MANGAKA. L'ambiance peut s'avérer malaisante sur certains points, notamment les sentiments qu'éprouvent Dimitri pour Agnieszka, bien plus jeune que lui, ou encore ceux d'autres personnages qui surviennent plus tard dans le récit, dans le cadre d'une relation professeure/élève. C'est très perturbant et en même temps, on a envie de connaître la suite des événements et de savoir jusqu'où l'intrigue va nous mener … Alors je suis curieuse de découvrir la suite.
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