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Critique de PatriceG
Amedeo Modigliani.
Né à Livourne, Italie en 1884
Il a rencontré tous les grands artistes avant-gardistes de son époque, un aréopage d'artistes qui n'est pas concevable pour nos esprits d'aujourd'hui.
Quand on dit qu'on ne sait pas trop pourquoi il est venu s'installer à Paris. mais c'était un artiste dans l'âme, un artiste jusqu'au bout des ongles. Il avait été formé à la littérature par sa mère. Il maitrisait son art de la tête et de ses doigts magiques, c'était un génie. Ses premiers nus (féminins) ne se vendaient pas, ne plaisaient pas, mais pourquoi ? parce qu'il représentait les poils pubiens de la femme, et à l'époque en tout cas, c'était trop cru.
Oui Paris était le carrefour des saltimbanques unique au monde. Modigliani ne se serait jamais révélé en Italie. Et puis y avaient-il des mécènes comme ça qui vous croisaient incidemment dans cette Italie du Nord ? C'était la fête ou quoi ? Non, seul Paris offrait cela. Tous les talents étaient à Paris, ou se sont retrouvés à Paris un jour ou l'autre, lors d'un séjour initiatique ou l'autre ..
Son quartier allait de Montparnasse à Montmartre. Il était plutôt bel homme, il a dû en croiser de la bourgeoise par là. Mais Amedeo était dans la souffrance, la manne qu'il reçut de famille et qui l'aida à s'installer fut dilapidée et il se retrouva comme un bohème picolant, prenant des substances illicites. Il était entier comme un oeuf, n'y allait pas de main morte, ajoutons à cela, les femmes, la séduction. Ca va un temps tout ça, surtout pour quelqu'un comme lui qui était intelligent et instruit. Il s'est essayé à la sculpture dès les années 1909, et là comme je n'y connais rien par vacuité de goût surtout, je n'en dirai pas davantage. Il a fini par se décramponner de cet art qu'il aimait, presque la mort dans l'âme, car ce qu'on oublie peut-être au passage, c'est qu'il faut être en forme physique pour s'atteler à cette noble tâche. En forme physique, il se fatiguait vite à cause du mauvais état de ses poumons..
On dit que Matisse a laissé Picasso tout seul sur sa route, peut-être avec Braque pour explorer ce qu'on dit abstrait, à la faveur du cubisme. Mais on peut y mettre Modigliani qui n'a jamais cessé de peindre la femme dans ses plus belles lignes à la fois dans des grands nus et des portraits. La femme inaccessible au regard intérieur et extérieur, beauté toujours renouvelée, inassouvie. Je pense en jonglant avec le temps qu'avec la longueur de cou qu'il leur trouvait à ses modèles, il n'aurait pas manqué de nous croquer Claudia Schiffer pour le plus grand ravissement .;
Mon cher Amedeo, il me tarde de voir un grand nu de toi ou un portrait, avec du bleu magnifique dans l'oeil ou une parure s'il te plaît .. avec du noir aussi, là ou Monet l'avait écarté.
Partir à 35 ans, l'artiste "maudit" a fait totalement don de soi aux amateurs de peintures, aux marchands.. sa production est visitable dans le monde entier, elle reste par bien des aspects mystérieuse ; une pensée pour lui est largement méritée.@PatriceG 28 mars 2022
Né à Livourne, Italie en 1884
Il a rencontré tous les grands artistes avant-gardistes de son époque, un aréopage d'artistes qui n'est pas concevable pour nos esprits d'aujourd'hui.
Quand on dit qu'on ne sait pas trop pourquoi il est venu s'installer à Paris. mais c'était un artiste dans l'âme, un artiste jusqu'au bout des ongles. Il avait été formé à la littérature par sa mère. Il maitrisait son art de la tête et de ses doigts magiques, c'était un génie. Ses premiers nus (féminins) ne se vendaient pas, ne plaisaient pas, mais pourquoi ? parce qu'il représentait les poils pubiens de la femme, et à l'époque en tout cas, c'était trop cru.
Oui Paris était le carrefour des saltimbanques unique au monde. Modigliani ne se serait jamais révélé en Italie. Et puis y avaient-il des mécènes comme ça qui vous croisaient incidemment dans cette Italie du Nord ? C'était la fête ou quoi ? Non, seul Paris offrait cela. Tous les talents étaient à Paris, ou se sont retrouvés à Paris un jour ou l'autre, lors d'un séjour initiatique ou l'autre ..
Son quartier allait de Montparnasse à Montmartre. Il était plutôt bel homme, il a dû en croiser de la bourgeoise par là. Mais Amedeo était dans la souffrance, la manne qu'il reçut de famille et qui l'aida à s'installer fut dilapidée et il se retrouva comme un bohème picolant, prenant des substances illicites. Il était entier comme un oeuf, n'y allait pas de main morte, ajoutons à cela, les femmes, la séduction. Ca va un temps tout ça, surtout pour quelqu'un comme lui qui était intelligent et instruit. Il s'est essayé à la sculpture dès les années 1909, et là comme je n'y connais rien par vacuité de goût surtout, je n'en dirai pas davantage. Il a fini par se décramponner de cet art qu'il aimait, presque la mort dans l'âme, car ce qu'on oublie peut-être au passage, c'est qu'il faut être en forme physique pour s'atteler à cette noble tâche. En forme physique, il se fatiguait vite à cause du mauvais état de ses poumons..
On dit que Matisse a laissé Picasso tout seul sur sa route, peut-être avec Braque pour explorer ce qu'on dit abstrait, à la faveur du cubisme. Mais on peut y mettre Modigliani qui n'a jamais cessé de peindre la femme dans ses plus belles lignes à la fois dans des grands nus et des portraits. La femme inaccessible au regard intérieur et extérieur, beauté toujours renouvelée, inassouvie. Je pense en jonglant avec le temps qu'avec la longueur de cou qu'il leur trouvait à ses modèles, il n'aurait pas manqué de nous croquer Claudia Schiffer pour le plus grand ravissement .;
Mon cher Amedeo, il me tarde de voir un grand nu de toi ou un portrait, avec du bleu magnifique dans l'oeil ou une parure s'il te plaît .. avec du noir aussi, là ou Monet l'avait écarté.
Partir à 35 ans, l'artiste "maudit" a fait totalement don de soi aux amateurs de peintures, aux marchands.. sa production est visitable dans le monde entier, elle reste par bien des aspects mystérieuse ; une pensée pour lui est largement méritée.@PatriceG 28 mars 2022
