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Critique de Matho


Monteilhet clôt là sa trilogie des Mousquetaires, qui démarque celle de Dumas, son héros, le baron Arnaud d'Espalungue, étant le cinquième mousquetaire, rusé et fin escrimeur comme D'Artagnan.
Comme dans le Vicomte de Bragelonne, il est question du Masque de fer, qui n'est pas ici le frère jumeau de Louis XIV, mais son père naturel, le duc de Beaufort, petit-fils d'Henri IV qui fut le comparse du cardinal de Retz durant la Fronde et que Dumas met en scène dans Vingt ans après.
A la demande d'Anne d'Autriche sur son lit de mort, le baron d'Espalungue doit révéler au roi (une partie de) la vérité sur sa naissance (cf. de plume et d'épée, premier volume de la trilogie, qui se déroule en 1637), et Louis XIV lui ordonne de mettre Beaufort au secret, ce qui confronte le baron à des dilemmes cornéliens.
C'est toute la première partie du règne qui défile, depuis l'arrestation de Fouquet par D Artagnan, qui meurt lors du siège de Maastricht, jusqu'à la disparition des derniers Mousquetaires, Monteilhet réservant à Porthos un autre sort que Dumas et digne d'un saint
Outre ses aperçus sur l'envers du Grand règne, le roman vaut par l'esprit caustique et paradoxal de Monteilhet, même si on peut préférer ses premiers romans policiers.
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