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Critique de Yvan_T
Avec « Quelques jours ensemble », Fanny Montgermont et Alcante proposent un one-shot touchant et sincère qui aborde des thèmes délicats tels que la maladie, la mort, la différence et la paternité. A première vue, ce menu surchargé de mélo peut faire sourciller, mais au final, la mayonnaise prend bien et le travail des auteurs sur les personnages est très réussi.
Il y a d'abord Xavier, un célibataire endurci qui vit au jour le jour et de préférence à 200km/h. Un patron d'entreprise égocentrique, dragueur invétéré et rendu particulièrement antipathique par Alcante au fil des pages. Il y a ensuite Julien, ce fils de 13 ans que Xavier va se découvrir et qui vient bouleverser son quotidien. Un jeune garçon atteint de la progéria, une maladie rare qui accélère le vieillissement des cellules et qui lui donne les traits d'un vieillard. Un rencontre qui va propulser Xavier dans un rôle qu'il n'a pas voulu et qu'il refuse obstinément d'assumer. Une relation artificielle qui va opposer la maturité de ce gosse lancé dans une course inégale contre la mort à l'immaturité d'un type qui n'a pas encore pris le temps de devenir adulte.
Le récit est émouvant, sincère et assez juste malgré quelques clichés quasi inévitables. le graphisme de Fanny Montgermont est également très plaisant et sied à merveille à cette prestigieuse collection « Aire Libre » de Dupuis.
A lire !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Il y a d'abord Xavier, un célibataire endurci qui vit au jour le jour et de préférence à 200km/h. Un patron d'entreprise égocentrique, dragueur invétéré et rendu particulièrement antipathique par Alcante au fil des pages. Il y a ensuite Julien, ce fils de 13 ans que Xavier va se découvrir et qui vient bouleverser son quotidien. Un jeune garçon atteint de la progéria, une maladie rare qui accélère le vieillissement des cellules et qui lui donne les traits d'un vieillard. Un rencontre qui va propulser Xavier dans un rôle qu'il n'a pas voulu et qu'il refuse obstinément d'assumer. Une relation artificielle qui va opposer la maturité de ce gosse lancé dans une course inégale contre la mort à l'immaturité d'un type qui n'a pas encore pris le temps de devenir adulte.
Le récit est émouvant, sincère et assez juste malgré quelques clichés quasi inévitables. le graphisme de Fanny Montgermont est également très plaisant et sied à merveille à cette prestigieuse collection « Aire Libre » de Dupuis.
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