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Critique de Meygisan
Ce cinquième tome continue dans la lignée du précédent; les personnages originaux, les descriptions fouillés, les aventures chevaleresques du héros (chaque livre est une geste qui relatent une aventure épique de Corum, chacune d'entre elle contribuant à forger sa légende et donc son accession à la condition de divinité), l'atmosphère inspiré des légendes celtiques, tant au niveau des personnages que de leur hauts faits. Quelques éléments sont ici développés comme l'humour, présent de manière subtile et juste ( l'armée ennemie si puissante qui massacre les peuples et conquiert les territoires sans aucune difficulté est composée de... 7 affreux personnages, géants aux pouvoirs magiques, mais sont présentés comme des semis sauvages irréfléchis, incapables du moindre plan de bataille, et toujours entourés de leur brûme glaciale protectrice), ce qui apporte un peu de légèreté et d'air à cette histoire. Autre trait d'humour de ce tome en la personne du Grand Roi que doit retrouver Corum; ce grand roi fédérateur est prisonnier des Fhoi Myore (les Formoires irlandais) et souffre d'un sortilège qui le pousse à se comporter comme une chèvre. Ou bien encore la résolution d'un affrontement entre Corum et Jharel o conell, et une meute de limiers géants, féroces et affamés ( je vous laisse le plaisir de découvrir par vous mêmes). Bref dans ce volume, on s'amuse bien, sans doute pour contre balancer les thèmes de vengeance et de trahison, biens présents. le rythme est bien géré car on ne s'ennuie pas, le seul regret résidant dans la progression du héros, toujours la même, l'objectif de sa quête étant toujours la découverte d'objets magiques. Je passe sur plein de choses mais sachez quand même que c'est vachement bien inspiré et que ça vaut le coup de perdre 3 heures pour lire chaque bouquin, la totalité du cycle (6 volumes) se lisant sur 2 jours maximum.
