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Critique de ecceom
Comment l'esprit Malin vient aux femmes
Alors, là, c'est open-bar chez Terry Moore !
Avec ce nouveau volume (recueil des comics 19 à 24), il se laisse aller et propose un récit qui part dans tous les sens.
D'abord, il nous fait remonter très loin en arrière, au 17ème siècle. Nous sommes à Manson. où Lilith, déjà membre à part entière du Sorcières Club, vient chercher la jeune Bryn Erin chez ses parents rigoristes. Lilith a senti tout le potentiel de l'enfant et veut se charger de son éducation. On imagine sans peine qu'en avance sur son temps, ni le latin ni le grec ne seront au programme et que son histoire des religions ne sera pas vraiment conforme à celle des manuels.
On voit aussi se nouer le drame qui lie toute cette communauté.
James, le frère de Mary-Scott vient prévenir Bryn :: elle doit partir car des potences se dressent sur les collines pour y accrocher toutes les femmes suspectées de sorcellerie.
Trop tard.
Bien des années plus tard, on retrouve Bryn dans l'enveloppe charnelle de Rachel, James, dans celle de Jet et Lilith, qui réclame vengeance.
Tout ce petit monde est coincé dans Manson par la tempête de neige qui ne faiblit pas.
Et puis...
Et puis, il y a Zoé, qui est rebelle et cruelle, et qui trucide pareil, les filles et puis les gars...Et même qu'on se dit souvent, qu'elle devrait se retrouver en cabanon, sans fenêtres. Car même si ce n'est pas sûr qu'elle est incontrôlable, c'est quand même peut être.
Il faut dire qu'on a un peu de mal à savoir d'où elle vient vraiment et qui habite son corps.
Il faut dire qu'il n'est pas courant de voir une ado pré-pubère jouer avec un couteau ayant appartenu à un certain Jack (dont on apprend qu'il a découpé quelques putains avec...Gageons que cela se passait au XIXème siècle du côté de Whitechapel, à Londres).
Malus, l'Arturo Brachetti du mal, qui squatte un corps de prêtre (!) a fondé beaucoup d'espoirs sur Zoé puisqu'il envisage de lui faire porter son enfant.
Non pas un quelconque Kevin ou Brian, non : carrément l'Antéchrist ! Il est comme ça Malus, rien dans la demi-mesure.
On le voit, Moore a ouvert les robinets. Il livre certaines solutions et ouvre des perspectives. Mais tout comme l'Antéchrist, celui qui a tout compris à ce stade, n'est sans doute pas encore né.
Toujours est-il que ce récit fantasque est plutôt agréable à suivre.
L'action repart et Moore en profite pour glisser dans cette histoire, de purs moments de bouffonnerie : l'esprit de la tante Johnny qui se réfugie dans...son chien ; Zoé, sourire aux lèvres, qui écrase un veilleur de nuit et enlève les restes du pare-brise en mettant en marche frénétiquement les essuie-glaces...
Ce n'est pas du meilleur goût certes, mais c'est drôle.
Une série qui ne ressemble à aucune autre et c'est tant mieux.
Une série qui commence à ressembler à quelque chose et c'est tant mieux également.
Alors, là, c'est open-bar chez Terry Moore !
Avec ce nouveau volume (recueil des comics 19 à 24), il se laisse aller et propose un récit qui part dans tous les sens.
D'abord, il nous fait remonter très loin en arrière, au 17ème siècle. Nous sommes à Manson. où Lilith, déjà membre à part entière du Sorcières Club, vient chercher la jeune Bryn Erin chez ses parents rigoristes. Lilith a senti tout le potentiel de l'enfant et veut se charger de son éducation. On imagine sans peine qu'en avance sur son temps, ni le latin ni le grec ne seront au programme et que son histoire des religions ne sera pas vraiment conforme à celle des manuels.
On voit aussi se nouer le drame qui lie toute cette communauté.
James, le frère de Mary-Scott vient prévenir Bryn :: elle doit partir car des potences se dressent sur les collines pour y accrocher toutes les femmes suspectées de sorcellerie.
Trop tard.
Bien des années plus tard, on retrouve Bryn dans l'enveloppe charnelle de Rachel, James, dans celle de Jet et Lilith, qui réclame vengeance.
Tout ce petit monde est coincé dans Manson par la tempête de neige qui ne faiblit pas.
Et puis...
Et puis, il y a Zoé, qui est rebelle et cruelle, et qui trucide pareil, les filles et puis les gars...Et même qu'on se dit souvent, qu'elle devrait se retrouver en cabanon, sans fenêtres. Car même si ce n'est pas sûr qu'elle est incontrôlable, c'est quand même peut être.
Il faut dire qu'on a un peu de mal à savoir d'où elle vient vraiment et qui habite son corps.
Il faut dire qu'il n'est pas courant de voir une ado pré-pubère jouer avec un couteau ayant appartenu à un certain Jack (dont on apprend qu'il a découpé quelques putains avec...Gageons que cela se passait au XIXème siècle du côté de Whitechapel, à Londres).
Malus, l'Arturo Brachetti du mal, qui squatte un corps de prêtre (!) a fondé beaucoup d'espoirs sur Zoé puisqu'il envisage de lui faire porter son enfant.
Non pas un quelconque Kevin ou Brian, non : carrément l'Antéchrist ! Il est comme ça Malus, rien dans la demi-mesure.
On le voit, Moore a ouvert les robinets. Il livre certaines solutions et ouvre des perspectives. Mais tout comme l'Antéchrist, celui qui a tout compris à ce stade, n'est sans doute pas encore né.
Toujours est-il que ce récit fantasque est plutôt agréable à suivre.
L'action repart et Moore en profite pour glisser dans cette histoire, de purs moments de bouffonnerie : l'esprit de la tante Johnny qui se réfugie dans...son chien ; Zoé, sourire aux lèvres, qui écrase un veilleur de nuit et enlève les restes du pare-brise en mettant en marche frénétiquement les essuie-glaces...
Ce n'est pas du meilleur goût certes, mais c'est drôle.
Une série qui ne ressemble à aucune autre et c'est tant mieux.
Une série qui commence à ressembler à quelque chose et c'est tant mieux également.
