J'ai d'abord été attiré par les couleurs rappelant l'univers de Mathurin Méheux, puis par l'iconographie bretonnante. le cadrage et le découpage des cases sont audacieux -voir le jeu des ombres des hommes tendus par la lecture de l'affiche de la mobilisation générale-. Quelles images!
La toile de fond est l'effort de guerre supporté par les femmes de cette île imaginaire, qui sans casque et sans munitions, ont aussi souffert de 1914 à 1918 (voir le film Les gardiennes). Cette évocation de la Grande Guerre est également faite de manière indirecte à travers la lecture des lettres des poilus.
Cette histoire de la revanche sur la vie du "petit" facteur est tout simplement une B.D. magnifique!
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