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Critique de MarieCzar


C'est conte, on y retrouve donc les éléments typiques : belles dames et jeunes filles, chevaliers, sorcières et fée, l'amour y est le moteur principal.
J'étais surprise qu'un auteur anglais de la fin du XIXè siècle semble vanter le naturisme (nudité et appréciation de la nature) surtout celui d'une femme, mais aussi de faire de son héroïne, Petite-Grive, une femme qui n'a pas peur de courir les bois, chasser à l'arc, nager dans les eaux d'un grand lac. Néanmoins, elle reste une "femme" : elle pleure abondamment, s'effraie facilement et toutes ses émotions la fatiguent vite, ce qui fait qu'elle dort beaucoup.
Certains événements sont plutôt adultes : mort d'un héros et amours contrariées, ce qui détonne un peu dans un conte.
Il y a un érotisme sous-jacent très fort : Petite-Grive est si belle que personne ne peut s'empêcher de la caresser et l'embrasser, que ce soit homme ou femme, jeune ou vieux, et comme en plus elle est souvent nue... Bettelheim se serait régalé !
Ce conte a un rythme agréable au début et à la fin (ce n'est pas non plus un roman d'action, hein, c'est un conte) mais le milieu est très (très) long.
Une lecture mitigée donc.
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