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Critique de Alfaric


La participation de René Goscinny semble sujette à caution à ce tome intitulé "La Ruée vers l'Oklahoma" et publié en 1958. Je n'ai pas aimé le pitch qui fait la part belle à la connerie humaine : après des négociations de dupes avec les Amérindiens, le gouvernement américain a refourgué les terres de l'Oklahoma qui ne sont pas jugées assez bien pour ceux qui sont blancs et chrétiens, mais finalement il change d'avis et les reprends après de nouvelles négociations de dupes et organisent leur colonisation selon le principe du premier arrivé premier servi... Évidemment Lucky Luke est chargé de surveiller et contrôler la ruée pour éviter que des resquilleurs faussent le top départ !
La première partie est très Morris avec une sécessions de gags burlesques hérités des cartoons yankee : je me peint en noir de la tête au pied pour être invisible dans la nuit, les dénommés Martin et Jones ont les mêmes idées ou mêmes moments pour se saboter mutuellement, et Speed Jones pour ne pas louper le top départ veille sans nuit et jour avant de s'endormir profondément la veille du top départ... Bof, et pour ne rien gâcher Morris ressort son pistolero butor en chemise rouge (ici nommé Beastly Blubber), son génie du mal de petite taille (Coyote Will remplaçant Joe Dalton), et son grand dadet qui ne comprend rien à rien (Dupey remplaçant Averell Dalton)..
La deuxième partie est très Goscinny avec tous les tropes de la ville champignon qui se transforme en ville fantôme avec entre les deux une caricature de campagne électorale dont il avait le secret (et qu'on retrouvera dans les sagas "Astérix" et "Iznogoud")... Il y a aussi des détournements d'acteur des années 1950, mais je n'arrive pas à mettre un nom sur leur visages...
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