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Critique de gouelan


La scène des souvenirs a pour décor Londres en 1941. Mais elle prend sa source en Australie en 1929, lorsqu'une petite fille prénommée Vivien rêve aux petites lumières trouvées au fond du bassin. Ces lueurs scintillantes lui indiquent un chemin magique pour se réfugier ailleurs.

En 2011, Laurel, l'aînée de la famille Nicolson, tente de démêler le mystère qui entoure un évènement tragique survenu pendant son adolescence. En cherchant dans le passé de sa mère Dorothy, elle tente de découvrir qui est sa mère. Pas la maman, mais l'adolescente avec ses rêves encore frais de l'enfance, la femme sans son masque de mère au foyer, son bagage d'épouse aimante.

Les bombardements de Londres, cette ambiance de fin du monde et cette urgence à vivre lorsque les gens agissent comme ils n'oseraient le faire en temps de paix, emmêlent les destins d'une façon inextricable.

Cette histoire de mémoire familiale avec ses ombres, ses non-dits, porte un côté magique. Un peu du conte avec ces lueurs au fond du bassin, ce refuge de l'enfance que l'on retrouve adulte quand le danger menace.
Intrigant comme un jeu de piste dans lequel un photographe aurait semé quelques photographies, prises sur le vif d'un passé tragique et intense.
Émouvant aussi dans cette recherche d'identité. Sait-on qui sont nos parents et qui est l'autre en général ? Quelle part se cache sur la scène du passé ? Quelles sont les peurs, les épreuves, les joies, l'imaginaire, l'éducation, le système de croyance ancré depuis l'enfance, qui déterminent qui on est, qui on veut laisser apparaître et qui demeurera voilé ?

Vivien et Jimmy sont pour moi les personnages les plus touchants.


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