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Critique de jeunejane


Jean, la soixantaine a souhaité passer quelques jours sur l'île d'Ouessant avec quatre amis de jeunesse.
Sylvère, le narrateur, est le seul qu'il a continué à côtoyer.
Nous suivons l'histoire de Sylvère depuis sa naissance très chamboulée et petit à petit les autres personnages vont apparaître après l'école primaire. Jean, l'ami de toujours; Mara, la séductrice ; Lours le grand bouclé triste, Luce, la grande fille plus masculine.
Il faudra arriver à la moitié du livre pour voir les amis réunis et c'est très bien ainsi car le récit de Sylvère est craquant et relate bien la genèse de l'amitié entre ces cinq anciens ados dans les années 60, 70.
Et puis, dans les retrouvailles, je l'ai vécu dernièrement, on se parle toujours avec autant d'intimité mais la vie est passée par là et a eu le temps de semer ses différences. Alors, les blancs surviennent vite dans les conversations comme l'auteur le souligne très bien au début de leur rencontre à Ouessant. C'est dans l'action que les liens reviennent.
J'ai admiré la grande place faite aux vraies valeurs, les moments forts vécus dans leurs vies personnelles et partagées entre eux dans leur jeunesse.
Durant son adolescence, Sylvère découvre les différences de milieux qui empêchent un amour de continuer mais pas l'amitié.
Le ton employé est une juste distance par rapport aux évènements mais il n'empêche que j'ai été plusieurs fois très émue. Il faut dire que Jean-Claude Mourlevat est juste un tantinet plus âgé que moi. Il parle donc d'une époque proche de celle de ma jeunesse avec tellement de sincérité que je le répète: c'est craquant, très humoristique et bien écrit.
Les titres des chapitres annoncent les éléments principaux de ceux-ci. Je revenais chaque fois en arrière pour relire l'intitulé.
J'ai connu ce livre grâce à Sabine que je remercie bien sincèrement. Grâce à elle, j'ai presque fait un bond dans le temps.
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