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Critique de Angel_bookine
Je n'ai pu m'empêcher durant toute ma lecture de penser au "diable s'habille en Prada". La jeune naïve, assistante d'une personnalité richissime et égoïste, découvrant avec ses yeux ronds dignes de Candy la vie de strass, de paillettes et de gros chéquiers.
Certes, le contexte est différent et à défaut de la "gourou" des magazines de mode nous nous trouvons face à une "desperate housewife" dépressive, mais les connaisseurs de Lauren Weisberger et de l'adaptation cinématographique ne manqueront pas de faire quelques parallèles au tournant de situations particulières.
Je suis assez perplexe quant à nommer ce volet "tome 3" du magistral "Avant toi".
Nous retrouvons bien évidemment notre chère Lou, toujours aussi attachante, bienveillante et adepte des tenues vintage, mais les autres personnages des volets précédents passant tellement au second plan de celui-ci, qu'il pourrait tout aussi bien s'agir d'un récit autonome, sans lien avec les autres.
Ou cette sensation me vient-elle de ce que je considère que les deux premiers tomes se suffisent à eux-mêmes pour ne pas nécessiter de troisième volet qui n'ajoute rien de plus au sujet de fond, voire ne l'aborde plus du tout. En transformant le duo "avant toi" / "après toi" en triptyque, j'ai comme le sentiment de perdre de vue le sujet initial de l'oeuvre, son essence.
Même si les émotions ont été moins fortes, moins intenses, moins bouleversantes, je ne peux nier que j'ai adoré retrouver Lou qui est définitivement un personnage auquel je me suis beaucoup attachée et que je trouve touchante dans ses attitudes, ses réactions, sa loyauté à toute épreuve et son aptitude à amadouer les plus revêches.
Jojo Moyes m'a définitivement conquise avec sa capacité à aborder, sans en avoir l'air, des thèmes forts et concernants, le couple, les relations familiales, la maternité, l'homosexualité, l'isolement et la dépendance des personnes âgées.
Une lecture pousse immanquablement à la réflexion (normalement...) mais Jojo Moyes a ce talent de nous pousser à la réflexion sans en avoir l'air, gardant ainsi une certaine légèreté à son récit et nous garantissant un agréable moment.
C'est avec une dose de mélancolie que j'ai laissé Lou derrière moi à la fermeture de ce "troisième" volet, Lou et ses collants de bourdon, Lou et son empathie incroyable, Lou qui s'est enfin trouvée.
Certes, le contexte est différent et à défaut de la "gourou" des magazines de mode nous nous trouvons face à une "desperate housewife" dépressive, mais les connaisseurs de Lauren Weisberger et de l'adaptation cinématographique ne manqueront pas de faire quelques parallèles au tournant de situations particulières.
Je suis assez perplexe quant à nommer ce volet "tome 3" du magistral "Avant toi".
Nous retrouvons bien évidemment notre chère Lou, toujours aussi attachante, bienveillante et adepte des tenues vintage, mais les autres personnages des volets précédents passant tellement au second plan de celui-ci, qu'il pourrait tout aussi bien s'agir d'un récit autonome, sans lien avec les autres.
Ou cette sensation me vient-elle de ce que je considère que les deux premiers tomes se suffisent à eux-mêmes pour ne pas nécessiter de troisième volet qui n'ajoute rien de plus au sujet de fond, voire ne l'aborde plus du tout. En transformant le duo "avant toi" / "après toi" en triptyque, j'ai comme le sentiment de perdre de vue le sujet initial de l'oeuvre, son essence.
Même si les émotions ont été moins fortes, moins intenses, moins bouleversantes, je ne peux nier que j'ai adoré retrouver Lou qui est définitivement un personnage auquel je me suis beaucoup attachée et que je trouve touchante dans ses attitudes, ses réactions, sa loyauté à toute épreuve et son aptitude à amadouer les plus revêches.
Jojo Moyes m'a définitivement conquise avec sa capacité à aborder, sans en avoir l'air, des thèmes forts et concernants, le couple, les relations familiales, la maternité, l'homosexualité, l'isolement et la dépendance des personnes âgées.
Une lecture pousse immanquablement à la réflexion (normalement...) mais Jojo Moyes a ce talent de nous pousser à la réflexion sans en avoir l'air, gardant ainsi une certaine légèreté à son récit et nous garantissant un agréable moment.
C'est avec une dose de mélancolie que j'ai laissé Lou derrière moi à la fermeture de ce "troisième" volet, Lou et ses collants de bourdon, Lou et son empathie incroyable, Lou qui s'est enfin trouvée.
