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Critique de Krissie78
Succès international, adapté à l'écran (je n'ai pas vu le film), il fallait un challenge Babelio pour ajouter ce livre à ma PAL. Et me voilà partie pour un peu de légèreté avec une romance du phénomène littéraire britannique Jojo Moyes.
Légèreté ? Pas vraiment en fait. Lou, 26 ans, se retrouve au chômage lorsque le pub où elle travaille depuis 7 ans est contraint de fermer. Sans formation dans un pays en proie à la crise économique, avec un père sous la menace d'un licenciement, une mère au foyer qui s'occupe du grand-père diminué et du fils de la fille aînée, laquelle poursuit ses études, Lou (Louisa) sait que tous comptent sur elle pour ramener un salaire et faire vivre la maisonnée. C'est ainsi qu'elle accepte un poste pour 6 mois dans une famille aisée. Elle devra tenir compagnie à Will devenu tétraplégique suite à un accident. le drame a frappé le jeune trentenaire alors en plein succès professionnel et amoureux de la vie. Pourquoi seulement 6 mois ?
Au travers cette histoire d'amour Jojo Moyes aborde la question de l'euthanasie. Lou et Will sont évidemment beaux et n'ont rien en commun, et c'est bien pour cela que l'alchimie va marcher entre eux (Ok le fil de l'histoire sur ce point est ultra classique voire cliché). Mais si Lou parvient à redonner le sourire à Will, parviendra-t-elle lui redonner le goût de la vie ?
Sous couvert d'une histoire d'amour, l'auteure traite avec délicatesse du handicap et du désir d'en finir. Avant l'accident Will a tout connu : le sport, la réussite sociale et professionnelle, les aventures avec de belles femmes, les sensations fortes, les voyages dans les plus beaux endroits du monde. Il n'accepte pas de continuer à vivre alors que son corps ne répond plus à ses désirs. Il refuse aussi que le monde des valides lui dicte ses choix. L'auteur nous questionne sur ce qui fait la « qualité de vie » pour une personne qui n'a plus la possibilité de mener la vie dont il rêvait.
L'écriture est fluide et rythmée. Dès les premiers mots on est sous le charme de Lou, jeune femme au tempérament bien trempé mais qui doute et n'a pas conscience de ses capacités à force d'être comparée négativement à sa brillante soeur. Au contact de Will non seulement son regard sur le handicap va changer mais elle-même va se transformer, encouragée par le jeune homme à s'ouvrir au monde.
Le style est ce que je qualifierai de typique des comédies romantiques britanniques. Ainsi ce diner qui m'a fait penser à une scène similaire dans « Coup de foudre à Notting Hill ». Il y a du rythme, de l'humour, et un sujet sérieux traité avec justesse. On partage le désarroi des parents de Will, les doutes et les espoirs de Lou, les souffrances de Will. Jusqu'à la dernière ligne on vit à l'unisson de ces personnages si attachants.
Une fois encore merci aux babeliottes qui ont attiré mon attention sur ce roman. Une lecture qui m'a permis de découvrir cette auteure et qui me donne envie de lire la suite. Une belle surprise. Un roman prenant, souvent drôle, intense en émotion, et toujours juste et digne.
Légèreté ? Pas vraiment en fait. Lou, 26 ans, se retrouve au chômage lorsque le pub où elle travaille depuis 7 ans est contraint de fermer. Sans formation dans un pays en proie à la crise économique, avec un père sous la menace d'un licenciement, une mère au foyer qui s'occupe du grand-père diminué et du fils de la fille aînée, laquelle poursuit ses études, Lou (Louisa) sait que tous comptent sur elle pour ramener un salaire et faire vivre la maisonnée. C'est ainsi qu'elle accepte un poste pour 6 mois dans une famille aisée. Elle devra tenir compagnie à Will devenu tétraplégique suite à un accident. le drame a frappé le jeune trentenaire alors en plein succès professionnel et amoureux de la vie. Pourquoi seulement 6 mois ?
Au travers cette histoire d'amour Jojo Moyes aborde la question de l'euthanasie. Lou et Will sont évidemment beaux et n'ont rien en commun, et c'est bien pour cela que l'alchimie va marcher entre eux (Ok le fil de l'histoire sur ce point est ultra classique voire cliché). Mais si Lou parvient à redonner le sourire à Will, parviendra-t-elle lui redonner le goût de la vie ?
Sous couvert d'une histoire d'amour, l'auteure traite avec délicatesse du handicap et du désir d'en finir. Avant l'accident Will a tout connu : le sport, la réussite sociale et professionnelle, les aventures avec de belles femmes, les sensations fortes, les voyages dans les plus beaux endroits du monde. Il n'accepte pas de continuer à vivre alors que son corps ne répond plus à ses désirs. Il refuse aussi que le monde des valides lui dicte ses choix. L'auteur nous questionne sur ce qui fait la « qualité de vie » pour une personne qui n'a plus la possibilité de mener la vie dont il rêvait.
L'écriture est fluide et rythmée. Dès les premiers mots on est sous le charme de Lou, jeune femme au tempérament bien trempé mais qui doute et n'a pas conscience de ses capacités à force d'être comparée négativement à sa brillante soeur. Au contact de Will non seulement son regard sur le handicap va changer mais elle-même va se transformer, encouragée par le jeune homme à s'ouvrir au monde.
Le style est ce que je qualifierai de typique des comédies romantiques britanniques. Ainsi ce diner qui m'a fait penser à une scène similaire dans « Coup de foudre à Notting Hill ». Il y a du rythme, de l'humour, et un sujet sérieux traité avec justesse. On partage le désarroi des parents de Will, les doutes et les espoirs de Lou, les souffrances de Will. Jusqu'à la dernière ligne on vit à l'unisson de ces personnages si attachants.
Une fois encore merci aux babeliottes qui ont attiré mon attention sur ce roman. Une lecture qui m'a permis de découvrir cette auteure et qui me donne envie de lire la suite. Une belle surprise. Un roman prenant, souvent drôle, intense en émotion, et toujours juste et digne.
