AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bilodoh


Athènes, il fait chaud et la circulation est infernale.

Petros Markaris nous le répète, il fait très chaud, le commissaire Charitos sue dans sa voiture, et souffre dans les embouteillages causés par les travaux routiers, il a de la difficulté à stationner, il perd un temps fou dans les embouteillages, les rues et les autoroutes sont congestionnées, il fait chaud… c'est un tantinet redondant et irritant… comme sont irritants ces problèmes de circulation qui se répètent jour après jour. La répétition dans le texte fait bien sentir à quel point ces inconvénients répétés deviennent invivables pour les Grecs.

Dans cette ville surchauffée, le commissaire en convalescence, un peu dépressif, vit une relation de couple un peu particulière alors que sa femme profite de sa faiblesse pour régenter sa vie. Un suicide médiatisé vient à point pour déranger sa torpeur et l'inciter à reprendre ses activités, surtout lorsque d'autres victimes semblent confirmer qu'il y a anguille sous roche.

S'agit-il de scandales politiques ou financiers liés aux chantiers des Jeux olympiques, à des fraudes immobilières ou au détournement de subventions européennes ? À moins que la vie personnelle des morts ne dévoile des problèmes de santé mentale ou des relents de l'histoire politique grecque ?

C'est ce qu'on découvrira dans ce petit polar estival, en attendant la plage…
Commenter  J’apprécie          340



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}