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Critique de didier_paris


C'est un plaisir de retrouver le commissaire Charitos, entouré par sa famille et sa belle famille. Il est Bousculé par la naissance de son petit fils Lambros (fils de sa fille Katerina adorée) et des nouvelles concernant sa carrière dans la police d' Athènes. Et, surtout, il doit faire face, avec son style "bonhomme", tout en délicatesse, nuance et méfiance quant aux apparences, aux "idiots nationaux" qui revendiquent des meurtres de banquiers, hommes d'affaires, employés de la Communauté Européenne, des gens au dessus de tout soupçon...
Groupes extrémistes terroristes ? Fous illuminés ? La politique de rigueur en Grèce, les privatisations, et le business débridé auraient ils réveillé des monstres ? Pour Charitos, Il y a des trucs qui ne collent pas...
Alors, avec ce roman, polar sociétal, nous ne sommes plus dans l'excellente "trilogie de la crise" qui a fait connaître Markaris, mais plutôt dans les répercussions de cette crise, qui semble avoir miné, pour longtemps, le pays : licenciement, chômage, petits boulots au noir, embouteillages, enquêtes difficiles, voilà le contexte de ce roman...
Mais ce côté plutôt sombre est éclairé par les traditions grecques que décrit Markaris : la famille se retrouve autour de bons petits plats d' Andreani, sa femme, et les relations avec Zissis, l'ami communiste éternel, toujours de bon conseil et en charge de son centre d'accueil de sans abris.
On vit, avec ce petit cercle de proches, l'histoire du peuple grec qui traverse malheurs et joie de vivre...
On est loin du thriller sanguinolent, le rythme est plutôt lent, mais c'est un régal (aussi culinaire) pour ceux qui ont lu les précédentes enquêtes du commissaire Charitos ( c'est une série policière qui se lit avec gourmandise !).
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