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Critique de okka


L'histoire commence on ne sait quand à Yeavering Bell, dans le Northumberland, avec une sorte de rituel, sacrifice d'une femme. Juste après on découvre le personnage principal : Nicnevin une jeune adolescente métisse de quinze ans et sa famille : son jeune frère Govan, sa mère Gyrwin et Thomas son père. La famille habite à Highgate à Londres, et tout de suite on sait la distance qui sépare les deux endroits cités en deux pages, car Nicnevin, son frère et sa mère vont se rendre à Yeavering Bell pour passer l'été. L'ambiance entre le père et la fille semble partagée entre colère et tristesse, mais on ne sera pas le pourquoi.

Arrivée à Yeavering Bell, qui est en fait la maison de la grand-mère de Gyrwyn. Nicnevi trouvera les vieux livres de sa grand-mère dont elle aura écrit ses pensées et ses remèdes médicinales. Pendant ses nuits elle aura des rêves ou prémonitions étranges, mais dont elle ne comprendra pas le sens. Elle ne comprendra pas non plus ces étranges événements arrivant de jour avec les animaux.

Nicnevin fera la connaissance de leur voisin : un bel homme et riche, vivant dans une grande et belle propriété et se déplaçant en voiture de sport. Il se rapprochera de Nicnevin et nous apprendra le passé des Bretons, dont la richesse culturelle et linguistique a été détruit par les envahisseurs Romains. Ainsi que l'histoire du Bon Thomas qui fut transporté au pays des fées. Mais pour cet apprenti historien, il nous rappellera qu'en interprétant mal de vieux textes, on se trompe sur le message global.



Petit moins : la taille du texte, le peu de choses historiques qui avait pour fond l'histoire.
Je n'ai pas été fan du personnage principal, même si ça en fait une morale de l'histoire : elle est en adéquation à son âge d'adolescente, rebelle envers sa famille, qui ne s'intéresse car son portable et pas aux gens de son âge ou ce qui l'entoure. Et pour finir, qui se laisse tromper par la beauté physique. Mais contre ça, nous y sommes tous faibles.

Autre bémol, en lisant dans le résumé : « polar effrayant, conte horrifique ». Je m'attendais à quelque chose de ce niveau.

Au niveau des dessins et des couleurs , ça rend bien, surtout pour accentuer les moments heureux ou sombres. Et le passage sur l'histoire du Bon Thomas est un des meilleurs moments que j'ai apprécié.
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