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Critique de MarcoPolo85
Le travail photographique de Munier est du Grand Art.
Quand sont sortis "Solitudes I & II", je suis tombé par terre au regard de ses photos. Dès que je montrais à d'autres ce livre, le visage de ces derniers m'offrait un apaisement en même temps qu'un éblouissement. Je les voyais tourner les pages délicatement par peur (presque) de troubler l'ordre de cette nature grandiose dont l'animal sauvage est au centre.
Puis, Munier a sorti à la fin de 2015 "Arctique". du même tonneau que le précédent voire mieux (pourtant cela semblait difficile).
On est dans un monde blanc, pur, sans tâche, très éloigné des Hommes, et dans des lieux d'un froid extrême. Là encore, aux premières pages, on oublie le reste du monde pour s'engouffrer dans ces espaces cotonneux en suivant "bêtement" l'ours à qui appartient ces territoires. On en tremble presque, le poil se hérisse à chaque nouvelle page. On a aussi envie d'être la bête de cet album. Nos instincts primaires reviendraient vite.
Dur d'atterrir en refermant ce petit chef d'oeuvre. Je n'ose plus le montrer aux autres, car j'ai la crainte qu'en y pénétrant à nouveau, l'ordre de cette Nature soit troublé à jamais.
Le travail de Munier est de la grande poésie.
Quand sont sortis "Solitudes I & II", je suis tombé par terre au regard de ses photos. Dès que je montrais à d'autres ce livre, le visage de ces derniers m'offrait un apaisement en même temps qu'un éblouissement. Je les voyais tourner les pages délicatement par peur (presque) de troubler l'ordre de cette nature grandiose dont l'animal sauvage est au centre.
Puis, Munier a sorti à la fin de 2015 "Arctique". du même tonneau que le précédent voire mieux (pourtant cela semblait difficile).
On est dans un monde blanc, pur, sans tâche, très éloigné des Hommes, et dans des lieux d'un froid extrême. Là encore, aux premières pages, on oublie le reste du monde pour s'engouffrer dans ces espaces cotonneux en suivant "bêtement" l'ours à qui appartient ces territoires. On en tremble presque, le poil se hérisse à chaque nouvelle page. On a aussi envie d'être la bête de cet album. Nos instincts primaires reviendraient vite.
Dur d'atterrir en refermant ce petit chef d'oeuvre. Je n'ose plus le montrer aux autres, car j'ai la crainte qu'en y pénétrant à nouveau, l'ordre de cette Nature soit troublé à jamais.
Le travail de Munier est de la grande poésie.
