AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Valmyvoyou_lit


J'avais eu un gros coup de coeur pour Au nom de ma mère, qui relatait la vie de Déborah et sa famille. La jeune fille était entrée dans la résistance par l'intermédiaire de Marlène, l'héroïne principale de ce nouvel opus.


Presque tous les chapitres commencent par des citations et des « fragments de guerre ». Ce sont des coupures de presse, des extraits du journal intime de Goebbels, des passages de discours d'Hitler, etc. Certains sont effarants. Ces introductions sont une véritable valeur-ajoutée, elles permettent de situer le contexte et présentent un intérêt historique.


Marlène a survécu à l'attentat du café Cyganeria. le 21 juillet 1944, déterminée à libérer Déborah et son frère des griffes de Brunnmann, un haut dignitaire nazi, découvert dans le premier opus, elle se rend à Munich. La ville a été bombardée et l'immeuble de son amie s'est effondré. « La veille encore, elle aurait pu sauver Déborah et son frère. Un seul jour avait suffi, en presque cinq ans de guerre ! Et c'était précisément ce jour-là que la chance l'avait abandonnée. » (p.29) Marlène tente alors de rejoindre la résistance française. Hélas ! Après des épreuves terribles, les nazis la conduisent dans l'enfer d'Auschwitz.


Marlène est une femme forte et incroyable. Son objectif de faire cesser la guerre surpasse son envie de vivre. Mais elle sait que morte, elle ne peut rien tenter et c'est ce qui lui permet de survivre. Même si son âme et son corps sont brisés par les horreurs qu'elle subit et celles dont elle est témoin, elle se bat avec les moyens dont elle dispose. Marlène est, à la fois, une humaniste et une guerrière, aussi, plusieurs personnes s'en remettent à elle, ce qui l'empêche de prendre certains risques. Cependant, elle est face à des choix déchirants : ceux qui lui font choisir le mal le moins définitif et ceux qui l'obligent à trancher entre sauver plusieurs vies ou celles d'êtres qui lui sont chers.


Moi aussi, je me suis interrogée. Peut-on s'attacher à un médecin qui exerce à Auschwitz, qui porte l'uniforme nazi, mais qui semble empli d'humanité ? Que penser de Jolanta qui joue le rôle de mère maquerelle au sein du camp ? Ce sont des questions que se poseront également les alliés lors de la libération des camps.


Certains passages sont très douloureux à lire, lorsque Marlène relate l'atrocité des camps[…]


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}