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Critique de maylibel
Sauveur Saint-Yves est le psychologue de Margaux, qui se scarifie, Gabin, qui sèche les cours et passe des heures à jouer à World of Warcraft, de Cyril, qui, à 9 ans, fait toujours pipi au lit… et le papa de Lazare, 8 ans, qui se cache derrière la porte du cabinet pour écouter les consultations et veut écrire un article sur la scarification dans le journal de sa classe.
C'est la couverture qui surprend d'abord : pourquoi ce « hamster » (en réalité un cochon d'inde) qui nous regarde dans les yeux d'un air intrigué ? Puis son personnage principal au prénom prédestiné, Sauveur, qui tente d'aider les gens à aller mieux mais a lui-même du mal à communiquer avec son petit garçon. Et le duo un peu bancal, plein d'amour, qu'il forme avec son fils, autour desquels gravite une galerie de personnages secondaires bien croqués, souvent hauts en couleurs.
Alors révélations et rebondissements s'enchaînent et on se laisse emporter. Jamais on ne s'ennuie, même si l'intrigue policière alourdit un peu inutilement l'histoire. L'écriture pleine de finesse, dénuée de tabous et souvent drôle de Marie-Aude Murail fait mouche.
Un roman plein de charme, qui sonne juste. À quand la deuxième saison ?
C'est la couverture qui surprend d'abord : pourquoi ce « hamster » (en réalité un cochon d'inde) qui nous regarde dans les yeux d'un air intrigué ? Puis son personnage principal au prénom prédestiné, Sauveur, qui tente d'aider les gens à aller mieux mais a lui-même du mal à communiquer avec son petit garçon. Et le duo un peu bancal, plein d'amour, qu'il forme avec son fils, autour desquels gravite une galerie de personnages secondaires bien croqués, souvent hauts en couleurs.
Alors révélations et rebondissements s'enchaînent et on se laisse emporter. Jamais on ne s'ennuie, même si l'intrigue policière alourdit un peu inutilement l'histoire. L'écriture pleine de finesse, dénuée de tabous et souvent drôle de Marie-Aude Murail fait mouche.
Un roman plein de charme, qui sonne juste. À quand la deuxième saison ?
