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Critique de Apikrus


Au numéro 12 de la rue des Murlins, il y a toujours autant d'agitation : côté cabinet de consultation du psychologue (des habitués des précédents tomes et quelques nouveaux patients), tandis que côté habitation, où l'on retrouve la famille de Sauveur un peu élargie avec en sus quelques animaux de compagnie.

Loin d’une croisière paisible en eau douce, on navigue toujours entre les mal-être des uns et des autres et leurs petits triomphes sur les obstacles de la vie. Les relations compliquées au sein des cellules familiales - entre générations, dans les couples, dans les fratries - sont au coeur du roman. Les personnages et situations sont réalistes. L'ambiance dans la famille Saint Yves rappelle un peu celle de la tribu Malaussène imaginée par un autre auteur. Daniel Pennac fut probablement une source d'inspiration (sans plagiat, Marie Aude Murail ne cherchant pas s'inscrire dans le genre polar social), comme le laisse penser le personnage de Jovo (par son profil et la consonance de son nom).
Contrairement aux romans de Pennac, il n'y a pas ici d'intrigue haletante, mais comme chez lui, de vrais moments de détente et un réel plaisir à la lecture. Et de l'émotion en prime.
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