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Critique de lafilledepassage


J'ai acheté ce livre pour deux raisons : j'aime beaucoup l'écriture de Murakami et je m'intéresse à la bonne musique, qu'il s'agisse de la musique classique ou du jazz ou d'autres genres. Mais je suis au regret de dire que ces conversations entre Murakami et le grand chef d'orchestre Seiji Ozawa m'ont laissée assez indifférente.

La raison en est simple : il faut avoir un certain bagage musical et culturel, je pense, pour apprécier ce livre. Il faut connaitre les oeuvres discutées, les différentes interprétations que les grands ensembles et les grands chefs en ont données, et être à même de pouvoir comparer ces différentes versions et de jongler avec le vocabulaire de la musique classique.

On y discute de la mesure à battre en fonction de l'oeuvre, de la liberté de prendre une respiration à tel ou tel endroit, d'un accent posé par un interprète absent de la partition originale, et j'en passe. Bon j'ai très vite été larguée, il faut bien modestement le reconnaitre.

Le seul moment qui m'a intéressé est le stage organisé chaque année par Ozawa sur les bords du lac Léman et qui rassemble les meilleurs jeunes violonistes, altistes, violoncellistes d'Europe pendant une dizaine de jours. Murakami décrit comment la cacophonie des premiers jours se transforme peu à peu en véritable musique pour finalement aboutir au concert final d'un très bon niveau musical. Ce passage est très émouvant car on a l'impression d'assister à la création d'une oeuvre d'art sous nos yeux.

Mais dans l'ensemble je crois qu'il faut réserver la lecture de ces conversations aux grands amateurs de musique classique. Personnellement je n'en ai rien retiré, si ce n'est une longue liste de disque à écouter…
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