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Critique de RosineDeTersk


Murakami, probablement l'auteur que je lis le plus, dès qu'un ouvrage sort c'est acheté le mois qui suit grand maximum. le meurtre du commandeur ne déroge pas à la règle.

Après un premier tome empli de mystères (moins qu'à l'accoutumée), on se retrouve avec un deuxième tome où il ne se passe presque aucune révélation, ou bien elles sont terriblement fades.
Murakami a une obsession pour les oreilles, les puits, le jazz, les lieux sombres et étroits, et on subit un long passage absolument inutile et cassant l'histoire, tout droit pompé d'un de ses anciens ouvrages.
Les mystères une fois de plus ne sont pas résolus, il crée du fantastique tout droit sorti de nulle part et une fois de plus sans explications. J'ai l'impression que plus ses romans sont longs, plus ça se perd dans un marasme d'inutilité et d'incohérences.
Au final tout ce qu'il cite (idées, métaphores) doit avoir un plus grand sens en japonais qu'en français. La fin est également expédiée de façon à dire "voilà y'a eu des mystères, on n'y répondra jamais".
Murakami, j'ai l'impression que plus ses livres sont longs, plus c'est décevant. 1Q84 avait trop de mystères non résolus et une finalité totalement décevante, là c'est pareil.
Sans parler des nombreuses descriptions répétées, des chapitres placés comme un cheveu sur la soupe, comme s'il avait oublié d'en parler avant mais qu'il avait la flemme de corriger ses précédents chapitres).
Bon, il est toujours aussi captivant à lire, et ceux ayant aimé ses fins alambiquées ne devraient pas être déçus. Moi je le suis.
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