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Critique de maylibel


Qui se souvient de Sophie Germain ? Et des découvertes de Rosalind Franklin ? Dans ce numéro de Muze, les femmes scientifiques et leurs parcours sont mis à l'honneur. Car contrairement à ce que les clichés pourraient nous laisser croire, être femme ne signifie pas plus n'être pas douée en sciences qu'apprécier la littérature n'empêche d'aimer les mathématiques. C'est ce que montre par exemple très bien l'interview de Michèle Audin, mathématicienne et poète, qui marche sur les pas de femmes comme Hypatie, chercheuse en sciences dès le IVe siècle.

Ce numéro nous encourage à rêver, réfléchir au-delà des clichés, que l'on soit homme ou femme. À l'image de cette superbe photographie de la comédienne Jean Arthur tenant un masque en papier mâché à sa propre effigie, qui illustre le dossier interrogeant les notions de spleen et d'idéal (p. 118), rien n'est en effet jamais aussi simple que son apparence pourrait nous amener à le penser.
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