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Critique de Yendare


Il y a 30 jours déjà je recevais dans ma boîtes aux lettres Les oiseaux ne se retournent pas dans le cadre de la masse critique jeunesse et jeune adulte, je remercie Babelio et Delcourt pour l'envoi de celui-ci

C'est grâce aux critiques qu'ils y avaient déjà sur ce livre que je l'ai coché, elles étaient toutes unanimes, ce livre était magnifique. He bien oui, je vous invite à aller les lire car effectivement je trouve moi aussi ce livre magnifique autant sur la forme que sur le fond. Recevoir un livre gratuitement dans sa boîte aux lettres est toujours un vrai plaisir, cette fois j'en fus d'autant plus ravie quand j'ai vu la qualité de l'objet-livre qui est juste superbe et il m'a suffi de rapidement feuilleter ce dernier pour déjà deviner que j'allais faire une excellente lecture.

Nous découvrons l'histoire d'Amel, 12 ans, en exil d'un pays en guerre pour un avenir meilleur, loin des bombardements. La direction, l'Europe, Paris. Un exil lourd à porter, quitter son pays ou elle a grandit, sa famille, son identité. Avancer malgré les embuches et les imprévus, la solitude et la dureté du voyage et des hommes. Amel désormais Nina rencontrera Bacem, lui aussi il fuit la guerre, il déserte, refuse de se servir de sa kalache, le gout du sang, il est un être humain et préfère jouer de l'oud. Une rencontre que j'ai trouvée vraiment très belle, très forte, extrêmement touchante et qui permet de donner un peu de lumière aux thèmes très dur qu'aborde avec je trouve beaucoup de justesse et sensibilité l'auteure.

Les illustrations sont magnifiques, la colorisation remarquable avec ses nombreuses nuances de noir, gris et blanc ponctué de quelque couleur vive telle que le rouge de l'oud de Bacem dont la musique « leur permet presque d'oublier la souffrance de l'absence, la douleur de l'exil ». Je pourrais faire une citation par page de ce livre, tant le texte lui aussi est beau, les mots sont choisis avec soin, sonnent juste. Il se dégage des illustrations et de ce texte magnifique un onirisme complètement envoutant face à une enfant qui se réfugie parfois dans les rêves quand la réalité devient trop dure à supporter.

On parle ici d'exil, de cette violence du voyage, des camps, de la traversée de Méditerranée, des morts lors de celle-ci, d'une arrivée en Europe pleine de désillusion face à une si triste réalité, après avoir déjà traversé tant d'épreuve pour y arriver : « Paris n'a rien à voir avec ce que j'imaginais. Je ravale peu à peu mes rêves ». Mais malgré ces thèmes abordés difficiles qui laissent songeur et qui permettent à chacun en France de se rendre à quel point nous sommes chanceux j'ai trouvé qu'il se dégageait de l'ensemble quelque chose de lumineux, tout n'est jamais totalement noir avec ici un personnage très attachant qui ne perd jamais totalement espoir, dans les gens, l'humanité, dans un avenir meilleur, je dirais finalement dans la vie. J'ai trouvé la fin vraiment très belle et j'ai fini ce livre le sourire aux lèvres.

Les oiseaux ne se retournent pas fut vraiment une très belle découverte, ce que je peux appeler un coup de coeur, un livre que je vais conserver précieusement dans ma bibliothèque, relire et faire découvrir car il s'agit ici d'une vraie perle, un livre magnifique sur la forme, encore plus sur le fond. En bref c'est un livre à lire.
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