Bien que très court de par sa longueur, le contenu reste néanmoins dense de réflexions.
En 44 pages, on assiste à un narrateur (je préfère garder ce terme bien que cette oeuvre est indiscutablement autobiographique) qui raconte les sensations ressenties avant, pendant et après avoir subi une greffe cardiaque. On le suit donc dans ses pensées sur la mort et la maladie.
Les mots "intrus", "étranger", "étrangeté", "étrangèreté" planent tout au long de ce récit philosophique pour marquer la scission entre le Moi et le corps étranger qui s'intruse et qui pourtant permet une prolongation de vie.
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