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Critique de indira95
Premiers pas dans l'univers de Jo Nesbo qu'on m'avait chaudement recommandé et il faut reconnaître que cette lecture est restée en demi-teinte pour ma part. Je ne peux pas dire que j'ai détesté, loin de là ; je ne peux non plus dire que j'ai aimé. Alors que faire ? …
Je peux déjà vous parler du personnage central, notre inspecteur norvégien Harry Hole, sorte de colosse viking en proies avec ses démons : alcool et culpabilité, mélange détonnant pour un flic lui-même ingérable. Soyons honnête c'est du déjà-vu et ce n'est pas le meilleur traitement littéraire qu'il m'ait été donné de lire. J'ai éprouvé le plus grand mal à m'attacher à ce personnage, c'est embêtant quand on sait que plusieurs autres tomes tournent autour de lui..
L'histoire en elle-même débutait bien : une jeune nymphette norvégienne est retrouvée morte (après avoir été au préalable violée) en plein coeur de la jungle hétéroclite de Sydney. Harry Hole, dépêché au pays des kangourous et des diables de Tasmani doit collaborer avec la police locale en la personne d'un vieux floc aborigène légèrement étrange.
Il se trouve confronté aux contradictions d'un pays qui est loin d'avoir encore solutionné la question aborigène et sa légitimité sur le territoire. Un pays contrasté qui oscille entre tradition (machisme, bonhomie et simplicité) et la plus pure mixité culturelle et sociale. Je m'attendais à une vraie immersion dans la culture australienne, et encore une fois c'est la déception.
Disons que le roman ne va pas au bout des choses sur tous les aspects : personnages, intrigue, contextualisation…C'est le principal reproche que je peux faire à L'homme chauve-souris : la sensation qu'un rien suffit pour déclencher le déclic mais que la magie n'opère pas.
Je vais quand même tenter le 2ème tome Les cafards, on ne sait jamais, les séries policières peuvent se bonifier avec le temps, comme un bon vin.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
Je peux déjà vous parler du personnage central, notre inspecteur norvégien Harry Hole, sorte de colosse viking en proies avec ses démons : alcool et culpabilité, mélange détonnant pour un flic lui-même ingérable. Soyons honnête c'est du déjà-vu et ce n'est pas le meilleur traitement littéraire qu'il m'ait été donné de lire. J'ai éprouvé le plus grand mal à m'attacher à ce personnage, c'est embêtant quand on sait que plusieurs autres tomes tournent autour de lui..
L'histoire en elle-même débutait bien : une jeune nymphette norvégienne est retrouvée morte (après avoir été au préalable violée) en plein coeur de la jungle hétéroclite de Sydney. Harry Hole, dépêché au pays des kangourous et des diables de Tasmani doit collaborer avec la police locale en la personne d'un vieux floc aborigène légèrement étrange.
Il se trouve confronté aux contradictions d'un pays qui est loin d'avoir encore solutionné la question aborigène et sa légitimité sur le territoire. Un pays contrasté qui oscille entre tradition (machisme, bonhomie et simplicité) et la plus pure mixité culturelle et sociale. Je m'attendais à une vraie immersion dans la culture australienne, et encore une fois c'est la déception.
Disons que le roman ne va pas au bout des choses sur tous les aspects : personnages, intrigue, contextualisation…C'est le principal reproche que je peux faire à L'homme chauve-souris : la sensation qu'un rien suffit pour déclencher le déclic mais que la magie n'opère pas.
Je vais quand même tenter le 2ème tome Les cafards, on ne sait jamais, les séries policières peuvent se bonifier avec le temps, comme un bon vin.
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