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Critique de PG35


Curieux titre. Eric Neuhoff aurait pu intituler son bouquin « Les feux follets », « Les météores », « Les cinglés » ou « Les bons vivants ». Quel est le point commun entre ces cinq personnalités ? L'acteur Maurice Ronet a travaillé sur des scénarios de Paul Gégauff et a crapahuté au Mozambique avec l'éditeur-aventurier Dominique de Roux, mais c'est tout. le scénariste-dialoguiste Pascal Jardin et le producteur Jean-Pierre Rassam n'ont pas de connexion entre eux ni avec les trois autres.
De Roux était carrément de droite, Ronet et Jardin plutôt de droite. Gégauff c'est plus douteux et Rassam s'en foutait. Ronet, Jardin, Rassam, Gégauff étaient des noctambules tendance pur malt. De Roux c'est plus douteux. Ronet, Rassam, Gégauff étaient amateurs de jolies femmes. Jardin fut l'homme d'une seule femme. De Roux en parlait très bien.
Ils sont tous les cinq morts prématurément. Cancer pour Ronet et Jardin. Déficience cardiaque pour De Roux. Crime passionnel pour Gégauff. Drogues diverses pour Rassam.
Neuhoff a le mérite de faire revivre ces figures attachantes qui ont traversé les décennies 60 et 70 – sans parler des précédentes - à la vitesse de la lumière. Lumière qu'ils ont connue tous les cinq avant qu'elle ne se détourne. C'est une époque vis-à-vis de laquelle l'auteur cultive une incorrigible nostalgie. Dans son style particulier et parfois irritant, il l'évoquera à nouveau dans (Très) cher cinéma français. Ceux qui partagent ses regrets apprécieront ces Insoumis.
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