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Critique de laulautte
Avec une bande de collégiens pour gardiens de nos vieilles pierres, les Editions du patrimoine et Jungle, « éditeur de bonne humeur » dans le rayon BD jeunesse, fleuraient la bonne idée pour faire connaître un de nos plus beaux monuments nationaux et son histoire à un public préadolescent... une idée sympa - à défaut d'être originale : une pierre… de couleur violette… une (quasi)infinie puissance destructrice… - qui ne parvient cependant pas à convaincre.
L'entrée en matière des Gardiens de la pierre – Tome 1 : Duel au Mont-Saint-Michel, on ne peut plus directe, ne permet pas de s'attacher à ces jeunes aventuriers qui se voient dotés d'extraordinaires capacités physiques sans que l'on en comprenne vraiment le pourquoi du comment. Leur parcours est une véritable inconnue (alors que ce serait une source d'intérêt pour un lecteur préado…), leur personnalité insaisissable (…qui pourrait s'identifier à un des personnages), difficile donc d'avoir de l'empathie pour ces jeunes enfants, et ce malgré tous les poncifs des maux douloureux de l'adolescence : rejet, sentiment d'injustice, rivalité, désamour, mépris, incompréhension… Difficile également d'être convaincue tant par leurs actions de sabotage que par la situation d'échec du plan évidemment foireux du platonique et insipide duo de méchants. Les gags et autres rares traits d'humour ne fonctionnent pas plus que ce duo formé par un classique tête pensante et gros bras.
S'attaquer au Mont-Saint-Michel ne laisse pas beaucoup de place à Philippe Aubert, alias Greg Newman, pour une intrigue « diabolique », méchamment drôle et complexe, son scénario simple remplit donc son objectif de faire découvrir l'un des plus beaux joyaux de notre patrimoine à un public jeune en le complétant avec un exposé en fin d'ouvrage. le cadre, dans ce lieu mythique chargé d'Histoire, maintient la curiosité à défaut d'un intérêt certain. Les dessins simples et réalistes de Dom aident à une bonne lisibilité des planches et apportent une description précise, sans être trop chargée, de ce monument, dont la judicieuse colorisation de ChoubiCal relève l'atmosphère mystérieuse et accentue le caractère mystique.
Cet avis est celui d'une adulte qui a adoré s'aventurer en ce lieu merveilleux, qui a fait le choix de cet ouvrage lors de la précédente masse critique (merci aux Editions du patrimoine et à Jungle, merci l'équipe Babélio) pour le préado de la famille qui n'a pas eu l'occasion de s'y rendre… un avis que je manquerais de faire connaître si l'occasion se présente.
L'entrée en matière des Gardiens de la pierre – Tome 1 : Duel au Mont-Saint-Michel, on ne peut plus directe, ne permet pas de s'attacher à ces jeunes aventuriers qui se voient dotés d'extraordinaires capacités physiques sans que l'on en comprenne vraiment le pourquoi du comment. Leur parcours est une véritable inconnue (alors que ce serait une source d'intérêt pour un lecteur préado…), leur personnalité insaisissable (…qui pourrait s'identifier à un des personnages), difficile donc d'avoir de l'empathie pour ces jeunes enfants, et ce malgré tous les poncifs des maux douloureux de l'adolescence : rejet, sentiment d'injustice, rivalité, désamour, mépris, incompréhension… Difficile également d'être convaincue tant par leurs actions de sabotage que par la situation d'échec du plan évidemment foireux du platonique et insipide duo de méchants. Les gags et autres rares traits d'humour ne fonctionnent pas plus que ce duo formé par un classique tête pensante et gros bras.
S'attaquer au Mont-Saint-Michel ne laisse pas beaucoup de place à Philippe Aubert, alias Greg Newman, pour une intrigue « diabolique », méchamment drôle et complexe, son scénario simple remplit donc son objectif de faire découvrir l'un des plus beaux joyaux de notre patrimoine à un public jeune en le complétant avec un exposé en fin d'ouvrage. le cadre, dans ce lieu mythique chargé d'Histoire, maintient la curiosité à défaut d'un intérêt certain. Les dessins simples et réalistes de Dom aident à une bonne lisibilité des planches et apportent une description précise, sans être trop chargée, de ce monument, dont la judicieuse colorisation de ChoubiCal relève l'atmosphère mystérieuse et accentue le caractère mystique.
Cet avis est celui d'une adulte qui a adoré s'aventurer en ce lieu merveilleux, qui a fait le choix de cet ouvrage lors de la précédente masse critique (merci aux Editions du patrimoine et à Jungle, merci l'équipe Babélio) pour le préado de la famille qui n'a pas eu l'occasion de s'y rendre… un avis que je manquerais de faire connaître si l'occasion se présente.
