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Critique de Pacalase


Retour dans les années 80, époque où les cassettes de Metallica étaient le nec plus ultra en matière de nouveautés musicales, et où les bornes d'arcade avaient encore la cote.

On suit les aveux de Gavin qui s'est rendu de lui-même chez la police pour admettre le meurtre de sa famille. Il dit qu'il veut expliquer ce qui l'a poussé à agir de la sorte. L'histoire va d'abord sembler porter sur les choix qu'il faut faire dans la vie et les regrets qu'ils peuvent engendrer.

Mais très vite l'ésotérisme va prendre une place plus grande pour basculer peu à peu dans un récit de monde parallèle. En effet, Arcadium, un jeu sur borne d'arcade va bousculer Gavin et flouter la frontière entre réalité et univers virtuel.

La folie le guettant de plus en plus, il va devoir plonger au fond de son inconscient et retrouver tout ce que son esprit a pu refouler auparavant. Ainsi il va découvrir qui il est réellement, qui il était destiné à devenir et surtout comment il est lié à toute une série de meurtres violents.
En vérité cette BD m'a fait songer à L'antre de la folie de Carpenter, surtout pour les grandes lignes du scénario, de l'enquête et même sur certains twists communs aux deux médias. Mais il m'a aussi fait penser à Vidéodrome de Cronenberg pour le jeu sur la frontière entre illusion et réalité, pour les potentielles hallucinations et autres altérations physiques que semblent rencontrer les protagonistes.

Pour terminer, j'ai trouvé que le twist de fin venait presque rendre l'histoire et le reste du récit vain. de plus aucune, des questions ouvertes durant l'intrigue n'obtient vraiment de réponse. Dommage de terminer sur une note en demi-teinte.
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