AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BVIALLET


Olivier Malentraide est un enfant remonté contre sa famille de parvenus et d'aristocrates décatis. Il trouve sa mère trop légère, son beau-père trop rustre et ses cousines trop débauchées. Prétentieux et poseur, il essaie de déclencher des catastrophes mais ne parvient qu'à pousser sa mère à prendre un amant. Dans la seconde partie, on retrouve un Olivier assez différent. Sans que l'on sache bien ce qu'il a fait pendant la guerre, il a pris un drôle de genre. Un mélange de cynisme et d'indifférence passionnée. Il fait des bêtises, multiplie les aventures et se pique même de littérature. Dans la troisième partie, son coeur balance entre deux très jeunes représentantes de l'aristocratie, Dominique et Catherine. Olivier est devenu un écrivain à succès. Dominique est amoureuse de ce succès et Catherine aime profondément Dominique. Pourtant c'est Catherine qu'Olivier épousera en gardant Dominique en réserve. Ce qui n'empêchera pas une fin tragique et prémonitoire de celle de l'auteur…
Roman sentimental, mais pas à l'eau de rose, ces « Enfants tristes » ont mal vieilli. En dépit de quelques fulgurances dues à la brillante intelligence et au regard acéré de Nimier sur son époque, on peine aujourd'hui à s'intéresser à ces petites coucheries de la belle jeunesse jouisseuse et désenchantée de l'après guerre. N'ayant pas suffisamment axé son propos sur la réalité sociologique de son époque, il ne reste que les sentiments et la psychologie de personnages inintéressants ou carrément antipathiques autant dire pas grand-chose de passionnant pour accrocher le lecteur d'aujourd'hui.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          83



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}