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Critique de kuroineko
Karyn Poupée, journaliste à l'AFP en poste à Tokyo depuis 2002, dresse ici le portrait des Japonais et de la société nipponne depuis 1945 jusqu'à 2011. Au fil des chapitres, son approche se fait historique, sociologique, économique, culturelle, technologique, ... pour fournir un tableau le plus exhaustif possible. A partir d'un important focus sur la catastrophe de 2011 et ses multiples conséquences, elle projette les questions sur le devenir de l'archipel, entre montée en puissance de la Chine et vieillissement de la population, entre risques naturels et crise économique.
L'étude de la journaliste se révèle passionnante à lire et fourmillante d'informations. Son style énergique et les nombreuses anecdotes et exemples enrichissent encore son propos. Elle aborde en quelque 650 pages une vaste multiplicité de sujets et d'axes de réflexion, ouvrant de larges perspectives dans la compréhension du Japon contemporain.
En parallèle du portrait du Japon et des Japonais, elle dresse en creux celui des pays occidentaux et de la France en particulier. Loin de tout manichéisme Japon=bon et France=mauvais, elle pointe les atouts et les faiblesses voire dérives de chacun.
L'étude de la journaliste se révèle passionnante à lire et fourmillante d'informations. Son style énergique et les nombreuses anecdotes et exemples enrichissent encore son propos. Elle aborde en quelque 650 pages une vaste multiplicité de sujets et d'axes de réflexion, ouvrant de larges perspectives dans la compréhension du Japon contemporain.
En parallèle du portrait du Japon et des Japonais, elle dresse en creux celui des pays occidentaux et de la France en particulier. Loin de tout manichéisme Japon=bon et France=mauvais, elle pointe les atouts et les faiblesses voire dérives de chacun.
