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Critique de florencem


Avec Bakemonogatari, je balance encore une fois entre le "je t'aime, moi non plus". J'accroche toujours autant à la série et en même temps, il y a tellement de petits défauts qu'à certains moment je me demande pourquoi je continue. Et je trouve extrêmement dommage que ces défauts existent vu la qualité de l'histoire, et surtout le potentiel qu'il y a derrière.

Petit listing de ce qui me hérisse le poil... 1) les textes. A certains moments, on n'arrive plus à comprendre de quoi on parle. Je ne sais pas si cela vient du texte original ou bien de la traduction, mais les tournures sont parfois difficilement compréhensibles, et on est obligé de s'y reprendre à plusieurs fois. 2) le côté pervers. Alors oui, c'est du Oh ! Great, j'ai lu beaucoup de ses mangas, mais là quand le héros se la joue en mode pervers avec une gamine de 10/12 ans... Franchement... NON ! Surtout que ça n'apporte absolument rien à l'histoire et c'est dérangeant. 3) les longueurs. On tourne autour du pot ici, et cela dure la moitié du tome... A se demander quand les choses vont enfin décoller, surtout qu'on assiste à des choses que l'on a déjà vu dans le second tome (le mode pervers en faisant partie). Si on ajoute à cela, le fait que cette histoire avec la chimère escargot, même si elle nous en apprend un peu plus sur Araragi, dure depuis le tome deux... Cela fait beaucoup.

Mais, quand enfin on passe la moitié du manga, il y a un déclic. du moment, où Araragi se "rebelle" et s'entête à vouloir sauver Hachikuji contre l'avis de Oshino, les choses prennent une tournure beaucoup plus intéressante, et les défauts de la première partie s'envole. Araragi prend un peu plus de profondeur. L'adolescent se dévoile, et outre le fait qu'il prouve à Hitagi qu'il a cette sorte de syndrome du héros, on voit aussi ce qui pèse sur ses épaules. le fait de vouloir être le meilleur vis-à-vis de sa famille est quelque chose d'assez récurrent au Japon, et ici, derrière ses airs cool, on voit bien que cela pourrit la vie d'Araragi. Il y a donc plus, et doucement mais sûrement nous apprenons à connaître nos héros. La relation entre Araragi et Hitagi évolue aussi. J'aime beaucoup ce qui se profile. Ce choix de communiquer et d'être sincère l'un envers l'autre est vraiment une très bonne chose, qui je l'espère, les aidera. Et rien qu'à voir le sourire d'Hitagi sur la dernière planche... on voit combien la jeune femme a changé et cela fait chaud au coeur.

Côté ésotérique pour ce troisième tome de Bakemonogatari, c'était aussi assez réussi. le fait que l'on découvre une autre sorte de chimère, le pourquoi de sa présence et son influence étaient plutôt top. Quand on apprend enfin la vérité sur Hachikuji, en plus d'être un choc, on voit aussi combien le folklore japonais est riche, pas seulement dans sa diversité mais dans sa créativité. L'influence des mots ainsi que la partie intrinsèque des sentiments en jeu sont très intéressantes. J'aime aussi ce côté positif qui en découle. Je me dis que cela ne sera pas toujours le cas avec la série, mais pour l'instant, je prends ce positif qui est aussi une victoire pour Araragi. Un peu d'espoir ne fait pas de mal.
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