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Critique de florencem


Encore un très bon tome avec ce huitième volume de Bakemonogatari. C'est vraiment plaisant de voir que les auteurs se focalisent sur les histoires plutôt que de partir dans trop de délires salaces. J'aime d'autant plus qu'ici, Araragi est mis en avant et que l'on continue à exploiter sa personnalité surtout depuis sa prise de conscience.

Suite et fin, donc de l'histoire concernant la chimère qui hante Nadeko. La fin du tome sept de Bakemonogatari nous avait laissés face à une situation des plus délicates et j'avais hâte de voir comment nos héros allaient pouvoir vaincre le deuxième serpent. Graphiquement parlant, on retrouve du haut niveau avec des scènes de combats léchées et très classes. Oh ! Great n'a plus rien à prouver de ce côté là. Il y a un côté dramatique très prononcé qui donne plus d'ampleur à la confrontation, et c'était un plaisir de voir notre héros pousser encore plus les limites de sa condition de vampire. Au niveau scénaristique, Nisioisin a tout bon également. On repart sur le complexe du héros de Araragi en approfondissant un peu plus son besoin de secourir les autres. Inconnu ou proche. le fait qu'il accepte cela et qu'il décide qu'après tout, il peut sauver les autres pour lui-même, et fondamentalement un tournant très intéressant. Je pense qu'il y a vraiment de quoi exploiter cet élément, surtout qu'Oshino semble avoir une idée sur la question.

La fin de cette aventure n'a pas la tournure à laquelle je m'attendais. Mais l'idée est vraiment, encore une fois, intéressante. Surprenante, elle nous prend à revers, mais elle est aussi parfaite, surtout avec l'intervention de Kanbaru. J'ai particulièrement aimé la scène des "Hein ?" très drôle, coupant un moment plutôt angoissant, pour retomber ensuite dans une prise de conscience plus douce. Savoir abandonner, à un moment donné, est aussi une forme de victoire. Si on retrouve un côté toujours un peu pervers à certains moments, il n'en reste pas moins qu'il y a aussi des réflexions plus adultes qui donnent plus d'ampleur au manga.

Une question demeure encore cependant dans ce tome 8 de Bakemonogatari : mais où est Hitagi ? La petite amie de notre héros est encore aux abonnés absents, et c'est bien dommage. Je regrette aussi une partie de la conversation entre Araragi et Nadeko... Un peu trop de n'importe quoi avec des délires qui ne font rien avancer, un peu comme avec Kanbaru. Mais au moins, la jeune fille s'ouvre et arrive à parler avec notre héros, il y a un peu de bon dans cela.

La fin du tome, même si l'introduction est très longue, nous lance (enfin) sur ce qui est arrivé à Araragi, à savoir sa rencontre avec Shinobu. C'est quelque chose que j'attends depuis un petit moment déjà, car c'est le commencement de tout, et j'ai aussi l'impression que cette rencontre sera, dans le futur, la clé de l'intrigue principale. Un nouveau personnage est cité brièvement et un indice nous fait penser qu'il y a quelque chose de plutôt lourd derrière. J'espère ne pas me tromper car clairement, ma curiosité est titillée et j'attends beaucoup de la suite.

Un tome huit efficace, avec encore ses petits défauts mais qui ont tendance à s'amenuiser au fur et à mesure. J'ai beaucoup d'attente pour le tome suivant de Bakemonogatari (pas trop, je l'espère). L'histoire devient de plus en plus intéressante et complexe, et j'ai l'impression que nous avons passé le cap des missions sans grande conséquence maintenant.
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