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Critique de ELO1313


Tout comme dans son dernier roman « La femme révélée », Gaëlle Nohant parvient avec beaucoup de talent à restituer l'atmosphère particulière d'une époque, grâce à sa plume délicate et à son style travaillé sans jamais être pompeux.
Avec « La part des flammes », l'auteure nous entraîne au coeur du Paris de la fin du XIX siècle, dans un récit riche en rebondissements où se mêlent subtilement des faits historiques et des personnages de fiction.
Avec une grande précision, elle dépeint une société mondaine faite d'hypocrisie et d'apparences, qui devient une prison dorée dans laquelle les femmes de la noblesse sont condamnées à évoluer. Malheur à celles qui osent sortir du rang !
Le dramatique incendie du bazar de la charité va bouleverser le destin des trois héroïnes : la duchesse d'Alençon, la belle comtesse de Raezal et la jeune Constance d'Estingel qui, malgré leurs titres de noblesse, n'ont pas été épargnées par la vie et cherchent un sens à leur existence en Dieu et en faisant la charité aux pauvres et aux tuberculeux.
Je regrette juste la conception du récit un peu trop manichéenne à mon goût, avec d'un côté les « gentils » (nos trois héroïnes, le chevaleresque Lazlo et le cocher Joseph au grand coeur) et de l'autre « les méchants » (la malveillante marquise de Fontenilles, les perfides beaux-enfants de Violaine et la mère froide et égoïste de Constance).
Mais en dépit de ce petit bémol, j'ai adoré l'ambiance romanesque de ce livre, c'est une très belle lecture !
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